Voilà un jeune homme qui ferait sans aucun doute le gendre idéal? Outre une très belle gueule, outre le fait d?être un violoniste talentueux, Andrew Bird manie un songwriting folk, sobre et délicat, qui n?est pas sans rappeler celui d?un Rufus Wainwright ou d?un certain? Jeff Buckley. Autant dire que la qualité est au rendez-vous […]
Voilà un jeune homme qui ferait sans aucun doute le gendre idéal? Outre une très belle gueule, outre le fait d?être un violoniste talentueux, Andrew Bird manie un songwriting folk, sobre et délicat, qui n?est pas sans rappeler celui d?un Rufus Wainwright ou d?un certain? Jeff Buckley. Autant dire que la qualité est au rendez-vous avec le nouvel album de ce natif de Chicago. On retrouve d?ailleurs à ses côtés Mark Nevers de Lambchop, également producteur du dernier Bonnie ?Prince? Billy.
?Weather systems? propose des morceaux simples construits autour de boucles d?arpèges de guitares ou de pizzicati de violons, un son de batterie dans la lignée de celle de Mercury Rev. Les mélodies sont délicates, laissant de larges espaces dans lesquels sa voix peut s?exprimer pleinement. Une voix que certains qualifient de sosie de celle de Rufus Wainwright, mais qui tire aussi sur celle d?un Mark Huyguens de Venus. Bref, vous l?aurez compris de jolies comparaisons pour des éloges sincères.
A partir d?influences aussi variées que Maurice Ravel, Iannis Xenakis ou certaines rythmiques éthiopiennes, il arrive à créer sans la moindre difficulté, « des chansons pop de trois minutes trente portant la marque d?un univers non pop ». Un univers où les instrumentaux s?incèrent d?ailleurs sans difficultés.
Avec cet album atypique, Andrew Bird marque de fort belle manière nos esprits. Jouant la séduction sur la simplicité, déjouant les canons et les genres, il reste simplement lui-même. L?oisillon Bird a enfin quitté son nid et dévoile désormais un bien séduisant ramage.
- Publication 563 vues30 mars 2004
- Tags Andrew BirdFargo
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