"> Artiste inconnu - Molecule - Indiepoprock

Molecule


Un album de sorti en chez .

2005 a vu le rock belge propulsé aux premières loges avec comme dignes représentants Ghinzu, Girls in Hawaï ou encore Hollywood Porn Stars. Deux ans après, qu’en reste-il… Mode ou réalité ? Prenons l’exemple de Sharko, qui existait bien avant cela, faisant parler de lui  (oui, lui ! C’était au départ le groupe d’un membre […]

2005 a vu le rock belge propulsé aux premières loges avec comme dignes représentants Ghinzu, Girls in Hawaï ou encore Hollywood Porn Stars. Deux ans après, qu’en reste-il… Mode ou réalité ? Prenons l’exemple de Sharko, qui existait bien avant cela, faisant parler de lui  (oui, lui ! C’était au départ le groupe d’un membre unique : David Bartholomé) dans le NME ou dans The Independent.

Aujourd’hui nous parvient  »Molecule », quatrième album de Sharko, radicalement différent, hors mode mais trouvant sa place dans le paysage musical actuel. Peut-être que la rencontre, puis le travail avec Dimitri Tikovoï y est pour quelques chose, ou peut-être que comme le bon vin Sharko se bonifie en vieillissant? Quoi qu’il en soit, un tour d’horizon de ce disque court mais intense (33 minutes seulement) s’impose.

 »Molecule » s’ouvre sur un morceau instrumental au titre des plus étranges : Bug, surprenant car les sonorités sont un mélange de sons électro (inhabituel pour Sharko) et de bruitages extra terrestres. Mais où cela va-t-il bien nous mener? Plus loin, Love Is A Bug va lui aussi chercher du coté de l’inhabituel mais dans ce qu’il a de plus rétro, comme un vieux disque qui aurait déraillé et repasserait la même en boucle. Le reste de l’album apparaît comme fondamentalement rock et ce ne sont pas les titres des chansons qui nous contrediront : No More I Give Up, Sweet Protection ou… Rock 1. Tous trois dotés d’une belle énergie, tout comme Motels, premier extrait qui a tourné avec succès sur les ondes et sur MySpace. I’m Gonna Make It  se rapprocherait plus de Joseph Arthur ou Hawksley Workman pour le coté faussement bricolé et improvisé. Enfin, No contest, qui clôt l’album avec son accompagnement au Ukulélé, ses la, la, la… et son refrain accrocheur, est un futur tube.

On ressort de l’écoute de ce disque les cheveux ébouriffés et aussi dynamique qu’après une séance de gymnastique. Car s’il est moins fouillis que ses prédécesseurs,  »Molecule » conserve ce grain de folie si spécifique au groupe, toujours décalé et en avance sur son temps. La preuve est que Sharko n’a pas besoin de buzz belge pour faire parler de lui, le talent suffit. CQFD.

Kim
Chroniqueur
  • Publication 313 vues16 mars 2007
  • Tags Bang!
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La disco de Artiste inconnu