"> Bacanal Intruder - Lulo - Indiepoprock

Lulo


Un album de sorti en chez .

Luis Solis nous avait enchantés avec son premier disque chez Eglantine Records, savant mélange d’électronica basé sur des atmosphères douces, subtilement parasitées par les sonorités de jouets d’enfants ou certains objets du quotidien. S’il poursuit cette démarche, c’est pourtant la guitare acoustique qui joue le rôle principal de ce "Lulo". Son univers a évolué. Le […]

Luis Solis nous avait enchantés avec son premier disque chez Eglantine Records, savant mélange d’électronica basé sur des atmosphères douces, subtilement parasitées par les sonorités de jouets d’enfants ou certains objets du quotidien. S’il poursuit cette démarche, c’est pourtant la guitare acoustique qui joue le rôle principal de ce "Lulo".

Son univers a évolué. Le propos musical est moins enfantin malgré la présence encore d’un babypiano… Une spontanéité qui disparaît sous les lignes pourtant séduisantes, retravaillées par ordinateur, qui donnent ainsi de nouvelles teintes, de nouveaux visages, ici à une contrebasse, son instrument de prédilection, là à un harmonica ou encore à des verres en cristal (Soon for Week-end)… 

Les microbeats sont plus réservés, moins crépitants et on voit même apparaître à deux reprises une voix féminine, celle de l’américaine Leslie-la-la, pour des titres un brin paresseux (l’heure du farniente ?). Ce n’est finalement que sur la fin de cet album (What’s left Lulo-pei ou Le bleu soleil) que l’on retrouve ce qui nous avait tant séduit sur "Final Edition".

Avec ce nouvel opus, l’espagnol tente un virage dangereux qu’il négocie néanmoins sans trop d’à-coups, ni d’incidents. Un album de transition qui se reflète dans une clarté diaphane… Espérons qu’il trouve rapidement ses marques dans ce "folktronica" pour nous proposer à nouveau rapidement un petit chef-d’œuvre…

Chroniqueur