"> Big Boss Man - Winner - Indiepoprock

Winner


Un album de sorti en chez .

Sortez les chemises col pelle à tarte, les pantalons cigarette, les jupes et cuissardes Bardot, Big Boss Man revient avec « Winner », concentré psyché et entêtant de boogaloo rétro futuriste, qui devrait embraser quelques dance-floors. Le quatuor de Newbury confirme et signe ici un deuxième essai fort réussi, méritant ses lettres de noblesse dans le catalogue […]

Sortez les chemises col pelle à tarte, les pantalons cigarette, les jupes et cuissardes Bardot, Big Boss Man revient avec « Winner », concentré psyché et entêtant de boogaloo rétro futuriste, qui devrait embraser quelques dance-floors. Le quatuor de Newbury confirme et signe ici un deuxième essai fort réussi, méritant ses lettres de noblesse dans le catalogue Blow Up.

Entre le convaincant « Humanize », sorti en 2001, et cette nouvelle production, le combo a tourné en Europe et a participé à différents projets, notamment un remix du Golden Hours de Mansfield et une nouvelle version du générique de la série culte des années 60, ‘Rubbi Tobbi’ (Diggler Records). Pas très surprenant d’ailleurs que le groupe soit sollicité pour ce type de compos. A l’écoute d’instrumentaux comme Oh my gawd ou le mal nommé Deception, on s’imagine dans les rues de San Fransisco, à l’arrière de la Ford Gran Torino de Starsky et Hutch, fleurtant avec Wonderwoman. Les instrumentations bien trouvées évitent la ringardise sous-jacente propre à ce type de musique. Si le jeu frénétique de Nasser Bouzida à l’orgue Hammond reste la pièce maîtresse, les arrangements assez inattendus et pertinents (le break aux bongos sur l’excellent Fever Special, le riff façon Kinks sur Reach Out, l’extrait radio sur le psychédélique Jackson 16) forgent un groove ultra vitaminé et irrésistible. Ici, peu de paroles ; la priorité est à la musique, brassant le son vintage des guitares et claviers avec des percus assez brutes. L’élégance et le son de cet album sont le fruit du travail de Morgan Nicholls, digne héritier de son père (Billy Nicholls, compositeur et arrangeur talentueux des années 60).

Celui qu’on nomme le ‘punk of the funk Hammond’ a réussi la savante équation entre rythm’n’blues, funk, pop, latino soul et revival sixties. « Winner » mérite bien son nom. Il suffit d’ essayer d’écouter Everybody boogaloo sans bouger pour comprendre.

Chroniqueur
  • Publication 328 vues20 juin 2005
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Tracklist

  1. Kelvin Stardust
  2. Fall In Fall Out
  3. Complicated Lady
  4. Tu as gaché mon talent ma chérie
  5. Reach Out
  6. Oh My Gawd!
  7. B.O.O.G.A.L.O.O.
  8. Fever Special
  9. Everybody Boogaloo
  10. Jackson 16
  11. The Hawk
  12. Got It So Bad
  13. Deception

La disco de Big Boss Man