Seules les dernières prestations scéniques laissaient entrevoir la belle surprise que préparait Bikini Machine pour ce troisième opus. Loin des samples et de l’électro rock du premier album, plus inventif que le second album, « Daily music Cookin » est un petit ovni de soul rock sixties, inattendu et délicieusement jouissif.   Habitués à bidouiller les sons à […]

Seules les dernières prestations scéniques laissaient entrevoir la belle surprise que préparait Bikini Machine pour ce troisième opus. Loin des samples et de l’électro rock du premier album, plus inventif que le second album, « Daily music Cookin » est un petit ovni de soul rock sixties, inattendu et délicieusement jouissif.
 
Habitués à bidouiller les sons à coups de machines et de fuzz en tout genre, les rennais cavalent sur des rythmiques endiablées, au groove entêtant, chargé des sons vintage. Leur expérience Dutronc semble avoir aiguisé la plume et décomplexé le chant en français (Le jerk du gastronome, La pharmacie anglaise). Bikini Machine a su mettre à profit les expériences de ses deux premières productions pour imaginer ces douze chansons taillées pour les dance-floors… ou un nouvel épisode d’Austin Powers. On le savait depuis le premier LP, Bikini Machine a un réel talent pour les  hymnes rétrofuturistes ; il signe ici deux remarquables instrumentaux (Cougar 73, Destinazione rocapina),  clavier cristallin et ambiances à bulle.
 
Entre la french touch des Little Rabbits, la poésie de Gainsbourg et le rock’n’soul sixties de Big Boss Man, Bikini Machine réalise un tour de force aussi surprenant qu’exaltant. Une production française digne des cultissimes compilations BLOW UP.

• Publication 307 vues24 octobre 2006
• Tags Bikini MachinePlatinum records
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