"> Björk - Drawing Restraint 9 - Indiepoprock

Drawing Restraint 9


Un album de sorti en chez .

Artiste plasticien contemporain, Matthew Barney est surtout connu pour ses performances filmées et vidéos baroques peuplées de mutants, de formes étranges et mouvantes, d’androïdes déroutants. Exprimant les dualités, les pulsions, les énergies, jouant sur les morphologies, il est depuis le tournant du millénaire l’une des icônes de la création. Aussi, lorsque le besoin d’une musique […]

Artiste plasticien contemporain, Matthew Barney est surtout connu pour ses performances filmées et vidéos baroques peuplées de mutants, de formes étranges et mouvantes, d’androïdes déroutants. Exprimant les dualités, les pulsions, les énergies, jouant sur les morphologies, il est depuis le tournant du millénaire l’une des icônes de la création. Aussi, lorsque le besoin d’une musique s’est fait sentir pour son dernier projet, « Drawing Restraint 9 », c’est à sa compagne qu?il s’est adressé, une petite chanteuse islandaise répondant au nom de Björk Guðmundsdóttir. Ils s’étaient pourtant promis de ne jamais travailler ensemble, mais cette création sonore a bel et bien vu le jour.

Ce film muet présente l’histoire de deux invités occidentaux embarquant sur un baleinier japonais pour une chasse… Métaphore de l’histoire des relations entre le Japon et les Etats-Unis depuis la fin de la guerre, quand le général MacArthur autorisa le pays du Soleil levant à reprendre la chasse à la baleine pour nourrir une population menacée de famine. l’océan devient ici un possible lieu de réconciliation, les deux protagonistes finissant par se couper les jambes pour mieux se transformer en cétacés et s’enfuir vers le large? Autant dire que la puissance onirique de l’ensemble est évidente.

Si cette bande originale diffère de ses créations habituelles, Björk ne nous prend pourtant pas au dépourvu. On retrouve ainsi la harpe de Zeena Parkins ainsi qu?un travail avec des voix gutturales qui prolongent l’aventure « Medúlla ». Influence également de la musique traditionnelle japonaise par l’utilisation d’instruments tels que le sho (sorte d’orgue à bouche) ou certaines percussions. Musique qui se voit gratifier d’une (trop ?) longue plage de théâtre no (Holographic Entrypoint). On retrouve la voix caractéristique de Björk sur deux-trois morceaux, sans pour autant la regretter lorsque celle-ci n’est pas là. A signaler de jolies surprises, telle la présence de Will Oldham (a.k.a Bonnie Prince Billy) en ouverture.

Si cette dernière aventure de Björk n’est pas forcément des plus percutantes, elle nous montre encore un peu plus l’étendue des possibilités de son laboratoire à idées, en renouvellement perpétuel’ On regrettera que le DVD n’ait pas été ajouté à l’ensemble, mais connaissant les aventures marketings de l’islandaise, nous ne devrions pas tarder à le voir débarquer dans les bacs’

Chroniqueur

Tracklist

  1. Gratitude
  2. Pearl
  3. Ambergris March
  4. Bath
  5. Hunter Vessel
  6. Shimenawa
  7. Vessel Shimenawa
  8. Storm
  9. Holographic Entrypoint
  10. Cetacea
  11. Antarctic Return

La disco de Björk

Vulnicura7
70%

Vulnicura

70%

Utopia

Biophilia
0%
Volta
0%

Volta

Drawing Restraint 9
0%
Medúlla
0%

Medúlla

Vespertine
0%
Selmasongs
0%
Homogenic
0%
Post
0%

Post

Debut
0%

Debut