Certains ont vécu l’annonce de la pause observée par Kyo comme une tragédie, d’autres au contraire comme un profond soulagement. Néanmoins une brèche aura été ouverte et bien des groupes auront vite fait de s’y précipiter. Pourtant, affilier Blanc à cette vague serait peut-être un peu réducteur. Certes les mélodies sont accrocheuses et, parfois, un […]
Certains ont vécu l’annonce de la pause observée par Kyo comme une tragédie, d’autres au contraire comme un profond soulagement. Néanmoins une brèche aura été ouverte et bien des groupes auront vite fait de s’y précipiter. Pourtant, affilier Blanc à cette vague serait peut-être un peu réducteur.
Certes les mélodies sont accrocheuses et, parfois, un brin évidentes, comme sur le single Tout se dévoile, mais elles n’empêchent pas le groupe de chercher une ligne qui n’est pas si éloignée du rock lancinant des suédois de Kent. La frontière est sans aucun doute floue et toujours difficile à saisir?
Difficile de ne pas tomber dans le piège des textes en français dégoulinant de bons sentiments. Heureusement, Blanc évite soigneusement celui des poses de badboys à la Vegastar. Le groupe joue les funambules sur le fil de l’émotion et nous suspend à ses chansons.
Avec ce premier album, Blanc nous dévoile une série de ballades mid-tempo, intimes et mélancoliques, qui risquent bien à défaut de séduire l’exigence de la scène indé, de marquer en tout cas le grand public, en ce début d’année. Reste à choisir son camp?