Bloc Party

Bloc Party est de retour… avec un son radicalement différent !

Dix ans après la sortie de « Silent Alarm », après avoir vu partir successivement son batteur (Matt Tong) et son bassiste (Gordon Moake), Bloc Party, ou plutôt ce qu’il en reste, sort un cinquième album sobrement intitulé « Hymns ». Malheureusement, « Hymns » n’a d’hymnes que son titre. Le contenu paraît bien plat par rapport au potentiel déjà dévoilé par le groupe auparavant. Les morceaux s’enchaînent sur des tempos lents, voire mous et surtout trop réguliers pour être singuliers.

The Good News, annonciateur de « Hymns », n’était en fait qu’une bonne nouvelle isolée, le seul rayon de soleil de cet album peu flatteur pour un groupe qui paraît de plus en plus influencé uniquement par son chanteur et leader, Kele Okereke. Ce dernier a déclaré voir cet album comme une exploration des choses sacrées de sa vie… Malheureusement, un groupe, ce n’est pas une individualité, c’est la somme de plusieurs individus guidés par la même envie, un objectif commun, et ce même si un meneur s’en détache.

Pour être complet, citons Virtue, qui malgré sa simplicité, nourrit un intérêt pour tout fan des premières heures du groupe. Cependant, ce morceau n’atteint pas les sommets de Positive Tension… Living Lux tente aussi de rappeler le passé glorieux du groupe, mais semble ne pas pouvoir décoller, même au bout de quatre minutes.

Il nous reste à espérer que les bonus annoncés soient plus percutants que les onze morceaux qui composent ce cinquième album.