"> Call Me Loretta - Scars - Indiepoprock

Scars


Un album de sorti en chez .

Quelle claque ! N’ayons pas peur des mots, le premier titre de ce EP est impressionnant !!! « Leafless Mind » est en effet une réussite incroyable en matière de noisy-pop puissante. Les guitares abrasives accompagnent la voix enjôleuse de Stéphanie, le refrain est incroyablement addictif, les mélodies sont imparables… Bref, tout est réuni sur ce titre […]

Quelle claque ! N’ayons pas peur des mots, le premier titre de ce EP est impressionnant !!! « Leafless Mind » est en effet une réussite incroyable en matière de noisy-pop puissante. Les guitares abrasives accompagnent la voix enjôleuse de Stéphanie, le refrain est incroyablement addictif, les mélodies sont imparables… Bref, tout est réuni sur ce titre pour faire de « Leafless Mind » une des meilleures chansons sorties cette année, tout simplement. Mais il serait bien réducteur de ne considérer ce EP qu’à travers ce morceau, tant la suite se montre convaincante. On retrouve ainsi sur « Childish Dreamwish » toutes les qualités citées précédemment dans un registre plus pop. Call Me Loretta joue davantage sur les changements de rythmes, se servant de breaks plus calmes pour mettre en valeur des ambiances plus nerveuses. Mais Call Me Loretta, c’est aussi des morceaux plus noirs sur lesquelles la tristesse et la mélancolie prennent une part importante. Cela devient tangible sur « Harmacy », lien parfait entre le côté noisy et la facette sombre du quatuor toulousain, et se confirme sur « Voiceless Disillusion », le morceau le plus déstructuré et audacieux de cet opus. Ce decrescendo vers des ambiances plus calmes et mélancoliques atteint son « paroxysme » sur « Catching me back vs. outlet for vanity », superbe titre où la batterie brille par son absence ; l’atmosphère devient alors plus intimiste. « Scars » se termine avec « Vagues à larmes », un morceau un peu à part puisque le chant est en français. On y retrouve cependant les structures bousculées de « Voiceles Disillusion » et les guitares noisy, absentes sur le titre précédent, font leurs retours pour clôturer brillamment à la fois la chanson et le EP. On a beau chercher, il est bien difficile de trouver un quelconque point faible à ce EP. Bien d’autres chansons ont été composées depuis la sortie de ce EP ;autant dire que l’on est impatient de les écouter.

Chroniqueur

La disco de Call Me Loretta