Surprenant. Proche d’une forme de sérénité zen, le second album de Calla, trio new-yorkais dont le premier album instrumental et éponyme reste pour nous un des albums les plus marquants de 1999, propage un fort parfum d’encens, quelque chose qui peut rappeler le début des années soixante-dix. Mais ne vous attendez pas à retrouver une […]

Surprenant. Proche d’une forme de sérénité zen, le second album de Calla, trio new-yorkais dont le premier album instrumental et éponyme reste pour nous un des albums les plus marquants de 1999, propage un fort parfum d’encens, quelque chose qui peut rappeler le début des années soixante-dix. Mais ne vous attendez pas à retrouver une musique à écouter en chemise à fleur car la sérénité aussi a son côté obscur. Préparez-vous plutôt pour un voyage hallucinogène vers la galaxie pop, là où le cycle perpétuel de destruction et de re-création entraîne l’esprit vers le vertige. Sans aucun doute, derrière l’aspect initialement pop de « Scavengers » se dessine quelque chose de plus profond. Les atmosphères ténébreuses qui en transpirent le lie au précédent album et nous font retrouver cette sonorité personnelle, issue du mariage sonore d’un vrai groupe rock et de ces touches électroniques imprévisibles mais indispensables au « son Calla ».
L’album contient d’autres surprises : une reprise du Steve Miller Band et la présence de Michael Gira (SWANS) comme co-producteur et choriste.

• Publication 402 vues7 septembre 2001
• Tags CallaQuatermass
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