Son nom vous est peut être inconnu mais certainement pas ses travaux. Il faut dire que le bonhomme est du genre hyperactif, au même titre que son compère de Death Cab For Cutie (DCFC), Ben Gibbard. S’il oeuvre dans l’ombre au sein du quatuor de Seattle (producteur de la majorité des albums, choeurs, guitares, synthés…), […]

Son nom vous est peut être inconnu mais certainement pas ses travaux. Il faut dire que le bonhomme est du genre hyperactif, au même titre que son compère de Death Cab For Cutie (DCFC), Ben Gibbard. S’il oeuvre dans l’ombre au sein du quatuor de Seattle (producteur de la majorité des albums, choeurs, guitares, synthés…), Chris Walla est une fourmi de l’indie-pop qui apporte son écot à de nombreux projets. Producteur de The Decemberists, Hot Hot Heat, The Thermals, Carissa’s Wierd, Tegan & Sara…, il joue également les musiciens additionnels à l’occasion.

Son premier projet solo, Martin Youth Auxiliary, ayant fait un flop en 1999, il retourne à son travail de l’ombre dans son studio de Portland. Neuf ans plus tard, Chris Walla revient seul dans la lumière, sans nom d’emprunt cette fois-ci et avec l’appui du label Barsuk records (celui de DCFC). Homme à tout faire du quatuor, Walla prend la notion de projet solo au pied de la lettre, seule la batterie ayant échappé à sa boulimie artistique. Les 12 titres de « Field Manual » ressemblent donc à de lointains cousins de « Transatlanticism » ou « Plans » (2 titres qui à l’origine devaient figurer sur cet album), les deux derniers opus de DCFC, mais avec un je-ne-sais-quoi (en français dans le texte) en moins.

La voix de Chris Walla, reléguée depuis des années au second plan, a bien du mal à se faire entendre sur les tentatives de pop-songs mid-tempo qu’il affectionne visiblement. L’enjoué Sing Again parvient cependant à tirer son épingle du jeu avec son mélange piano/synthés/guitare euphorisant. Sur Geometry & C, le costume paraît malheureusement trop grand pour le producteur version interprète. Dommage car le titre s’avère intéressant et n’aurait sûrement pas dépareillé dans le répertoire d’un groupe comme Nada Surf (dont le dernier album est produit par un certain…Chris Walla). C’est finalement sur les titres mélancoliques (A Bird is a Song, St Modesto) que sa douce voix prend du relief et de la hauteur, peut être une piste à creuser pour un prochain projet solo de ce stakhanoviste du songwriting.

• Publication 250 vues29 mars 2008
• Tags Chris WallaBarsuk
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