En 2001, au beau milieu du rayon ‘nouvelle chanson française’ est arrivé un certain « Salle Des Pas Perdus » facilement reconnaissable à sa pochette rouge. Il s’agissait là des premiers pas de Coralie Clément, un album réussi, écrit et composé par son frère Benjamin Biolay, et sur lequel on découvrait une voix fragile combinant parfaitement avec […]

En 2001, au beau milieu du rayon ‘nouvelle chanson française’ est arrivé un certain « Salle Des Pas Perdus » facilement reconnaissable à sa pochette rouge. Il s’agissait là des premiers pas de Coralie Clément, un album réussi, écrit et composé par son frère Benjamin Biolay, et sur lequel on découvrait une voix fragile combinant parfaitement avec les sonorités bossa-nova et jazz. Il aurait été aisé de poursuivre ainsi, le disque ayant rencontré un franc succès (notamment au Japon) mais voilà, la demoiselle est capricieuse et est bien décidée à prendre un virage serré et dangereux pour s’engager sur la route du rock.

« Bye Bye Beauté » est l’album où Coralie Clément affirme enfin sa personnalité, c’est du moins ce qu’elle clame un peu partout. Difficile de la croire pourtant, son frère Biolay est crédité sur dix des douze chansons et son compagnon Daniel Lorca sur les deux autres. Le plus grand mérite de Coralie est d’avoir su adapter sa voix à ces nouvelles chansons, beaucoup plus énergiques que sur « Salle Des Pas Perdus ». L’album n’en demeure pas moins une réussite offrant une alternance de ballades (le magnifique Gloria ou Beau Fixe) et de pop-rock efficace (Indécise, Ta Révérence).

Virage pris avec brio donc, le passage de la nouvelle chanson française traditionnelle au rock n’est pas aussi choquant que l’on aurait pu le craindre. Espérons maintenant que Coralie Clément accepte de couper les liens familiaux le temps d’un album et qu’elle nous offre un disque vraiment à elle. Bye Bye…

• Publication 444 vues6 mai 2005
• Tags Coralie ClémentEMI
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