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Cults


Un album de sorti en chez .

Il est difficile de se lancer dans la chronique d’un disque très attendu ou d’un disque qui crée le buzz. Et cela devient presque une épreuve lorsque l’on sait que le disque en question est à l’origine d’un débat au sein même d’un webzine. Alors imaginez à l’extérieur, dans le monde réel ! Rassurez-vous nous […]

Il est difficile de se lancer dans la chronique d’un disque très attendu ou d’un disque qui crée le buzz. Et cela devient presque une épreuve lorsque l’on sait que le disque en question est à l’origine d’un débat au sein même d’un webzine. Alors imaginez à l’extérieur, dans le monde réel ! Rassurez-vous nous n’essayons pas de dédouaner à l’avance cette modeste contribution avec cette phrase d’introduction mais seulement d’apaiser les esprits afin qu’il puisse apprécier les quelques lignes au sujet du premier album de Cults.

N’y allons pas par quatre chemins et ne jonglons pas avec les mots : ce disque ne sera jamais culte. Ce n’est d’ailleurs sûrement pas l’objectif de ces deux jeunes étudiants en cinéma qui se sont lancés de manière candide dans la musique. Madeline Folin et Brian Oblivion nous livre des mélodies simples et insouciantes à l’image de leur esprit. C’est exactement ce que l’on demande à la pop et c’est ce qu’ils font de manière très honorable pour un premier essai. Mais le petit plus du couple, à la vie comme à la scène, c’est de faire sonner cette même pop comme dans les sixties, période qu’ils admirent. Et pour être plus précis c’est du coté de la soul qu’il faut aller chercher leurs influences; la soul façon Motown et girls band. L’accentuation de la réverberation sur la voix de Madeline donne justement cet effet rétro, subtilement accompagné du piano et du xylophone.

Alors il est vrai qu’après avoir entendu les trois premiers extraits disponibles sur internet l’année dernière dont deux véritables pépites (Go Outside, Most Wanted), on s’attendait à découvrir de nouvelles merveilles du même niveau, voire plus mais on reste un peu sur notre faim en dehors du slow You Know What I Mean et de l’intro Abducted.

Cependant cela n’enlève rien à l’ensemble qui reste un disque très frais, léger, une bande son idéale pour l’été sur laquelle on imagine naître des amourettes façon la Boum des années 2000.

Chroniqueur
  • Publication 428 vues27 juin 2011
  • Tags CultsColumbia
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Tracklist

  1. Abducted
  2. Go Outside
  3. You Know What I Mean
  4. Most Wanted
  5. Walk At Night
  6. Never Heal Myself
  7. Oh My God
  8. Never Saw The Point
  9. Bad Things
  10. Bumper
  11. Rave On

La disco de Cults

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