Voici le retour du DJ le moins glamour de Baltimore, mais également de l’un des meilleurs entertainers de la planète. Dans les listes que l’on voit souvent fleurir sur les 100 choses à faire avant de mourir, on glisserait bien quelques billets sur « Assister à un concert de Dan Deacon ». Vous vous retrouveriez hurluberlu parmi […]

Voici le retour du DJ le moins glamour de Baltimore, mais également de l’un des meilleurs entertainers de la planète. Dans les listes que l’on voit souvent fleurir sur les 100 choses à faire avant de mourir, on glisserait bien quelques billets sur « Assister à un concert de Dan Deacon ». Vous vous retrouveriez hurluberlu parmi les hurluberlus vouant un culte à ce grand gourou de l’électro-foutraque, qui n’hésite pas à faire de ses concerts de joyeuses et loufoques partouzes hédonistes et platoniques.

"Spiderman of the Rings", son septième album sur la durée mais le premier à être réellement distribué, avait fait connaître le bonhomme au delà du cercle restreint des fans. Comme souvent avec Dan Deacon, il n’a pas fallu attendre longtemps pour le voir repointer le bout de ses platines. Autant le dire tout de suite, si vous n’aviez pas apprécié les mélodies 8 bits et les délires électro du précédent album, il y a peu de chances que "Bromst" n’inverse la tendance. On y retrouve en effet tous les ingrédients chers au sorcier de Baltimore, à savoir des mélodies foutraques gorgées d’effets et percussions en tous genres. Dan Deacon n’est pas du genre à installer un climax afin de vous surprendre au moment où vous vous y attendez le moins. Non. Lui est plutôt du genre « A fond, a fond, a fond », comme un célèbre ex-pilote de formule 1 français…sauf que ça finit plus souvent dans l’hilarité générale que dans le gravier.

• Publication 432 vues29 avril 2009
• Tags Dan DeaconCarpark Records
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