Bien que formés en 2002, c’est en cet été 2004 que Das Oath sort son premier album. Originaires pour une moitié de New York et des Pays-Bas pour l’autre, les membres de Das Oath pratiquent le rock’n’roll hardcore à plein temps, que ce soit en studio, en répète ou en tournée aux côtés de groupes […]

Bien que formés en 2002, c’est en cet été 2004 que Das Oath sort son premier album. Originaires pour une moitié de New York et des Pays-Bas pour l’autre, les membres de Das Oath pratiquent le rock’n’roll hardcore à plein temps, que ce soit en studio, en répète ou en tournée aux côtés de groupes comme The Dillinger Escape Plan, Jr Ewing ou The Locust.

Bref, voilà le genre de disque qu’on achète parce que ca en jette un max, que ca décrasse la chaîne hi-fi et qu’on a besoin d’un putain de truc rapide.

Et c’est très dommage… car d’autres groupes hardcore, ceux cités ci-dessus par exemple, font ca beaucoup mieux que Das Oath, dont les tempos rapides, binaires et punk rock (j’utilise ici ce mot au « mauvais » sens du terme ») s’épuisent bien vite! Les cris du chanteur, de ce fait, deviennent vite rébarbatifs, et le tout perd de cette énergie cathartique que le disque était censé nous insuffler.

Ce qui m’a plu chez Das Oath est ailleurs : les quelques breaks et riffs efficaces de vieux punk-rock (au bon sens du terme, cette fois !), plus lents, sont eux bien plus présents et entraînants.

Le reste est globalement plutot pénible – n’éxagérons rien, deux ou trois morceaux sont à sauver – et écouter Das Oath apres le « Plague Soundscapes » des Locust tient du ridicule.

Morale : ne fait pas de la musique aggressive et rapide qui veut…

• Publication 261 vues21 septembre 2004
• Tags Das OathDim Mak
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