"> David Vandervelde - The Moonstation House Band - Indiepoprock

The Moonstation House Band


Un album de sorti en chez .

A une époque où bien des interrogations se font jour sur l’avenir de la diffusion du disque, ainsi que sur les moyens de diffusion et de promotion dont un artiste doit se doter pour exister, il existe encore des îlots de bon sens et de qualité. Ainsi, le label Secretly Canadian peut s’honorer d’être un des […]

A une époque où bien des interrogations se font jour sur l’avenir de la diffusion du disque, ainsi que sur les moyens de diffusion et de promotion dont un artiste doit se doter pour exister, il existe encore des îlots de bon sens et de qualité. Ainsi, le label Secretly Canadian peut s’honorer d’être un des rares dont le seul nom apposé sur une pochette de disque va suffire à ce que l’on s’intéresse à son contenu. Car ce label est depuis plusieurs années la maison de quelques-unes des plus belles plumes de la musique indé, comme Jason Molina, Jens Lekman ou Antony and the Johnsons. Le succès mérité de ce dernier acquis par le seul biais du bouche à oreille n’a fait que renforcer l’image et la notoriété du label.

La parution du premier album de David Vandervelde, présenté comme un jeune surdoué muti-instrumentiste d’à peine 22 ans suscite donc curiosité et espoir, d’autant que le jeune homme a enregistré dans le studio de Jay Bennett, ex-Wilco, et s’est (entre autres) fait assister sur plusieurs morceaux par David Campbell, le père de Beck, qui a également travaillé pour Leonard Cohen et Marc Bolan. C’est d’ailleurs immédiatement à ce dernier que l’on pense sur Nothin’ no, de par le timbre de voix un peu retouché et une dynamique pop qui n’est pas sans rappeler la période glam. 

Plus loin, c’est tout le talent de songwriter de David Vandervelde qui s’exprime, sur l’enlevé Jacket et plus encore sur le suave et onirique Corduroy blues. Certes la production, très riche, peut parfois se montrer un peu clinquante et envahissante. On peut aussi y voir l’ambition d’un jeune auteur érudit qui a encore à apprendre pour se construire un univers entièrement personnel, mais qui a déjà retenu pas mal de leçons de ses pairs, parmi lesquels on reconnaîtra outre Marc Bolan, le Bowie période "Aladdin Sane", ou même Burt Bacharach. En fin d’album, le délicat instrumental Moonstation nous rappellera que 2007 nous a livré sa première révélation et qu’il faudra le garder à l’oeil.

Rédacteur en chef

Tracklist

  1. Nothin' No
  2. Jacket
  3. Feet of a Liar
  4. Corduroy Blues
  5. Wisdom From A Tree
  6. Can't See Your Face No More
  7. Murder In Michigan
  8. Moonlight Instrumental

La disco de David Vandervelde