Le label parisien Active Suspension trouve encore le moyen de nous surprendre avec l’album de Davide Balula. Celui-ci navigue entre folk intimiste et electronica avec une aisance déconcertante. Des guitares acoustiques en façade, des crépitements dans l?entrée, des circonvolutions électroniques dans le salon, une voix dans le fin fond de la cuisine qui sort deux-trois […]

Le label parisien Active Suspension trouve encore le moyen de nous surprendre avec l’album de Davide Balula. Celui-ci navigue entre folk intimiste et electronica avec une aisance déconcertante.

Des guitares acoustiques en façade, des crépitements dans l?entrée, des circonvolutions électroniques dans le salon, une voix dans le fin fond de la cuisine qui sort deux-trois choses du frigo Puis décongèle. Des boîtes à musique dans l?arrière court vous entraînent dans un jardin luxuriant dont vous ne pouviez présumer l?existence face à cette bicoque sans prétention, crottée par les pigeons.

Vous déambulez alors au milieu de plantes étranges, parfois un peu tordues, tarabiscotées, mais aussi attrayantes. On a laissé faire la nature et le parfum enivrant des Iris em arco vous fait chavirer vous entraînant mille fois hors du droit chemin. Mais il ne faut pas toucher non plus au risque que l?une n?explose En jet de soude? Jouant avec vous, en vous disant « Viens, va-t-en », il vous fait doucement rejoindre la rue et le chahut des enfants, vous laissant son numéro de portable, seule preuve que finalement vous n?avez pas rêvé.

La « Pellicule » de Davide Balula nous projette un bien joli film, à la fois mélancolique et superbe, simple, touchant à l?essentiel : nous ! Car c?est bien directement à son auditeur attentif qu?il s?adresse par ses douces sollicitations. Alors qu?attendez-vous pour l?appeler ?

• Publication 307 vues1 mars 2004
• Tags Davide BalulaActive Suspension
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