"> Delphic - Acolyte - Indiepoprock

Acolyte


Un album de sorti en chez .

D’abord, le contexte : premier trimestre de l’année, traditionnellement celui au cours duquel les meilleurs petits nouveaux supposés en provenance de Grande Bretagne font paraître leur premier album. Un rapide coup d’oeil dans le rétroviseur vous permettra de vérifier qu’on n’y coupe jamais. Par ailleurs, en 2010, "Madchester", cette période où la cité du nord […]

D’abord, le contexte : premier trimestre de l’année, traditionnellement celui au cours duquel les meilleurs petits nouveaux supposés en provenance de Grande Bretagne font paraître leur premier album. Un rapide coup d’oeil dans le rétroviseur vous permettra de vérifier qu’on n’y coupe jamais. Par ailleurs, en 2010, "Madchester", cette période où la cité du nord de l’Angleterre devenait la capitale de la pop hédoniste, a vingt ans. Avec Delphic, ça tombe bien,on va pouvoir fêter ça puisqu’il paraît que le groupe renoue avec cette pop débraillée, gavée de beats électro dansants. Certes, dit comme ça, ça pourrait sonner comme un procès d’intention, donner l’impression qu’on a d’avance fait le tour de la question, que Delphic est condamné sans autre forme de procès.

C’est pourtant en toute sincérité qu’on écoute l’album, qu’on y revient, avec patience, pour cerner au mieux cet "Acolyte". Et là, autant ne pas perdre de temps puisqu’on y est, le morceau-titre est infâme. Ca s’allonge, encore et encore, au kilomètre, ça étire des beats éculés, pour que dalle. Mais bon, un titre ne fait pas un album. D’autant que Clarion call, en ouverture, même s’il sonne un rien pompier, n’est pas désagréable et lance le disque avec aplomb. Ensuite, Doubt tient la barraque avec une mélodie évidente, sans grande originalité, mais qui passe plutôt bien. Et puis… ben rien. Plus on avance dans l’album, plus on s’englue dans des morceaux qui se ressemblent tous, traînent leur emphase, au mieux, donnent lieu à des scories sonores ringardes et moches comme pas permis, au pire (Submission).

Alors évidemment en disant cela, on s’expose au mépris et à l’ire de tous ceux prêts à clamer qu’en France, on a jamais rien compris à la pop anglaise, que la musique de Delphic, c’est  le malaise de notre époque trempé dans le bain de la dance des années années raves. Pas sûrs qu’on soit plus avancés pour autant.

Rédacteur en chef
  • Publication 329 vues26 février 2010
  • Tags DelphicKitsuné
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Tracklist

  1. Clarion Call
  2. Doubt
  3. This Momentary
  4. Red Lights
  5. Acolyte
  6. Halcyon
  7. Submission
  8. Counterpoint
  9. Ephemera
  10. Remain

La disco de Delphic

Acolyte
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