Si la pochette ressemble à s’y méprendre à celle de « Relics » de Pink Floyd, ce n’est certainement pas une coïncidence tant l’esprit de Syd Barrett flotte sur ces compos. Arnold Layne trouverait facilement sa place entre le voluptueux Ovlar E et le planant An Inner Stroll. Ce qui est plus surprenant, c’est que […]
Si la pochette ressemble à s’y méprendre à celle de « Relics » de Pink Floyd, ce n’est certainement pas une coïncidence tant l’esprit de Syd Barrett flotte sur ces compos. Arnold Layne trouverait facilement sa place entre le voluptueux Ovlar E et le planant An Inner Stroll. Ce qui est plus surprenant, c’est que Dorian Pimpernel vit bel et bien à notre époque, à Paris… physiquement du moins. Car spirituellement, on le situerait plutôt quelque part dans les années soixantes, perdu dans un monde féérique de Tim Burton.
Fondé en 2003 autour de Johan (claviers, basse, ch?urs) et Jérémie (guitare, chant), Dorian Pimpernel (personnage imaginaire de Lewis Carroll ou d’Oscar Wilde) imagine des mélodies pop sophistiquées, vaporeuses qui parlent autant aux étoiles qu?à notre subconscient. Ces poètes multi-instrumentistes se sont depuis entourés de six autres comparses, aux apparences mods affirmées.
Il plane autant de mystère autour de ce groupe que de brouillard dans leurs morceaux. « Demo Tapes » se vend discrètement chez le disquaire GroundZero, tel le Graal, réservé aux initiés. Pour sortir de l’ombre, ces dandys feront une apparition terrestre au Trabendo, en première partie des HushPuppies. Une expérience à vivre?
- Publication 375 vues5 mars 2006
- Tags Dorian PimpernelAutoproduction
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