Depuis la fin de l’année 2005, on a l’impression que le label Fat Cat est passé à la vitesse supérieure ou tout du moins que les perles qu?ils laissent couler le long du fil de leur catalogue sont de plus en plus précieuses. Vashti Bunyan qui sort de sa retraite, le sublime « This Is Where […]

Depuis la fin de l’année 2005, on a l’impression que le label Fat Cat est passé à la vitesse supérieure ou tout du moins que les perles qu?ils laissent couler le long du fil de leur catalogue sont de plus en plus précieuses. Vashti Bunyan qui sort de sa retraite, le sublime « This Is Where Our Hearts Collide » des suédois d’Amandine? Chaque nouveauté est alors écoutée avec d’autant plus d’attention.

Et ce nouvel album du finlandais Mauri Haikenen tient toutes ses promesses. Folk dépouillé à l’extrême : guitare acoustique, voix et parfois une batterie que l’on imagine prise d’assez loin, avec le seul micro d’ambiance de la salle d’enregistrement. Plus loin, un accordéon et peut-être même quelques violons si l’on prête attention’ Le résultat est un album intime qui n’est pas sans surprise.

Effectivement, à côté d’errances (Words Of Warmth), de ballades en douceur (Go Well) et autres bucolismes hivernaux (When It’ll Be Snowing) somme toute assez classiques, Drowsy sait aussi se faire bancal, un peu à la manière d’un Half-Handed Cloud spécialement sur Off You Go All Authors ; ici un étrange instrumental presque irlandais (Good Old Odd Gold, là le guttural Treehouse.

Haikenen nous invite chez lui, à partager quelques chansons en toute simplicité. Sincère, comme l’auraient fait un Smog ou un Robert Wyatt, il nous parle tranquillement, toujours avec un brin d’humour noir, comme un échange entre de vieux amis. Il nous montre, encore une fois, que les meilleurs représentants de la tradition musicale américaine sont? scandinaves !

• Publication 201 vues31 mars 2006
• Tags DrowsyFatCat
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