"> Eagle*Seagull - Eagle*Seagull - Indiepoprock

Eagle*Seagull


Un album de sorti en chez .

Le premier album d’Eagle*Seagull pourrait bien trouver grâce su site MySpace.com un éclat similaire à celui de Clap Your Hands Say Yeah. Ajoutons à cela que certains blogs musicaux commencent déjà à les comparer à Arcade Fire, et on pourrait, avec ce groupe venu du Nebraska, se trouver face au prochain buzz musical de la […]

Le premier album d’Eagle*Seagull pourrait bien trouver grâce su site MySpace.com un éclat similaire à celui de Clap Your Hands Say Yeah. Ajoutons à cela que certains blogs musicaux commencent déjà à les comparer à Arcade Fire, et on pourrait, avec ce groupe venu du Nebraska, se trouver face au prochain buzz musical de la rentrée 2006. Mais trêve de hype, qu?en est-il du disque ?

Tout d’abord Eagle*Seagull a décidé de ne pas rester dans des formats de durée « radiophonique » standard, chaque morceau atteignant facilement 6 minutes. Mais si laisser durer une chanson pour qu?elle puisse trouver son ampleur peut paraître une bonne idée de prime abord, ce choix s?avére parfois trop contraignant et certains morceaux trop étirés peinent à décoller.

l’album démarre vraiment bien, notamment avec ce Lock and Key porté par une voix torturée et quelques notes graves de clavier chargées d’une ambiance sombre, avant l’arrivée du reste des instruments, pour finir sur une envolée lyrique soutenue par une guitare noisy. Après une ouverture aussi brillante, on enchaîne sur Photograph, un morceau plein d’émotions, tenant grâce à quelques notes de piano, une voix qui rappellera Jarvis Cocker, et une rythmique puissante. Après une petite pause entre blues et cabaret (Hello, Never), puis un Death Could be At My Door à l’ambiance Cold Wave reposant sur une basse puissante et mélodique, la première partie du disque s’achève sur joli morceau acoustique et mélancolique.

Seulement voilà : après ce sans faute sur cinq morceaux, Eagle*Seagull perd un peu de sa superbe. Your Beauty Is A Knife I Turn On My Throat peine à décoller et traîne en longueur, malgré un titre magnifique et l’envie d’imiter Bowie. It?s So Sexy souffre de guitares trop grasses et Heal it/Feel It tente de faire un tour, sans originalité, du côté de Joy Division.

Eagle*Seagull possède indéniablement un talent mélodique impressionnant : pour preuve les cinq premiers morceaux, exemplaires en terme d’écriture pop. Mais des passages un brin longuets et pas toujours originaux viennent parasiter ce premier album, et empêchent qu?on rende définitivement les armes.

Chroniqueur

La disco de Eagle*Seagull