EMA, c’est la contraction de Erika M. Anderson? La blonde sulfureuse n’est pas néophyte dans le monde musicale mais sa vie sentimentale a eu raison de son premier groupe, GOWNS. Sous son nouveau pseudonyme, la californienne d’adoption a été la coqueluche de la blogosphère musicale avec son titre California, sortie d’hymne à l’amour et à […]
EMA, c’est la contraction de Erika M. Anderson? La blonde sulfureuse n’est pas néophyte dans le monde musicale mais sa vie sentimentale a eu raison de son premier groupe, GOWNS.
Sous son nouveau pseudonyme, la californienne d’adoption a été la coqueluche de la blogosphère musicale avec son titre California, sortie d’hymne à l’amour et à la haine vis à vis de l’état qui l’a adoptée. Comme tous les titres de ce premier essai, la musique est simple mais efficace. A la première écoute, on se sent repartir dans les années nonante mais avec ce petit plus émotionnelle qui faisait tant défaut au mouvement grunge. EMA mélange adroitement folk et noise, soit dans la nouvelle terminologie du ‘folk-grunge’.
The Grey Ship, morceau introductif de cet opus, monte en puissance au fur et à mesure de l’écoute mais le moment fort de ce neuf titres est sans conteste Anteroom, un morceau qui fait la part belle à la voix et à la personalité d’Erika et son refrain entêtant vous accompagnera toute la journée :
We don’t get it right
I’ll come back to you
In another life
Si des influences ou des comparaisons peuvent s’avérer justifiées, on pense ici à PJ Harvey, Cat Power, Courtney Love, Nirvana, Pixies et bien d’autres, il faut se dire qu’EMA n’a pris le meilleur de tous ces artistes pour nous offrir « Past Life Martyred Saints ».
Ne vous méprenez pas, la déception sera au rendez-vous car 38 minutes, c’est court, beaucoup trop court? Mais à chaque morceau qui se découvre, on prend une claque et on aime ça !
- Publication 749 vues9 octobre 2011
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