En 2011, Erika M. Anderson nous avait laissés sur une très bonne impression...
Lorsqu’en décembre dernier, la blonde, toujours aussi sulfureuse, nous est revenue avec un nouveau morceau intitulé Satellites, on a de nouveau craqué, subjugués par le charme de sa magnifique voix et de ses sons saturés…
« The Future’s Void », ce sont dix morceaux hérités en droite ligne de « Past Life Martyred Saints »… À commencer par Satellites, qui nous plonge dans cet univers électro-punk que Smoulder aggrave en intensité à l’aide des vociférations maîtrisées de la Californienne, sans oublier dans ce même registre le très bon So Blonde.
Neuromancer est rythmé par des coups portés sur des fûts métalliques, et bien qu’intriguant au premier abord, les sonorités qui s’y entremêlent rendent ce morceau plus qu’attrayant.
100 Years est à ranger au registre des belles ballades épurées, et c’est là le seul reproche que l’on adressera à EMA… Au contraire de When She Comes, 3Jane ou encore Cthulu, morceaux plus calmes mais qui sont toujours nuancés et animés par cette complexité formelle.
Clairement, EMA est en avance sur son temps avec des morceaux remplis de distorsions musicales, mais aussi peut-être personnelles, comme l’évoquent la pochette où elle pose avec un Oculus Rift, périphérique qui augmente la réalité virtuelle…
Enfin, si certains journalistes continuent de comparer EMA à Courtney Love, il serait peut-être temps pour eux de se rendre compte que ‘couleur de cheveux’ et ‘attitude débraillée’ ne sont pas les garants de la créativité et d’une certaine qualité. Allez messieurs, écoutez le contenu avant de comparer « l’emballage » et vous vous rendrez compte que la comparaison ne tient pas la route !
- Publication 776 vues14 avril 2014
- Tags EMACity Slang
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