FUCK. Waouh ?! Est-ce un énième groupe de pseudo rebelles pubères ? Et bien non. Pas du tout. Derrière ce nom improbable se cache un quatuor folk / lo-fi américain qui se sait tellement indépendant qu?il ne souhaite même pas que la pudibonde presse made in USA parle de lui. Censuré. Formé il y a […]

FUCK. Waouh ?! Est-ce un énième groupe de pseudo rebelles pubères ? Et bien non. Pas du tout. Derrière ce nom improbable se cache un quatuor folk / lo-fi américain qui se sait tellement indépendant qu?il ne souhaite même pas que la pudibonde presse made in USA parle de lui. Censuré.

Formé il y a plus de dix ans par Geoffrey Harold Soule, Timothy Todd Prudhomme, Kyle Darin Statham et Theodore Scott Ellison, Fuck a sorti au début de l?année son septième album intitulé « Those are not my bongos ». Visiblement très inspirés par Grandaddy, le quatuor tente de bricoler des chansons douces-amères, seize en tout. Tous les instruments y passent, y compris la harpe, parfois passés à la moulinette électro-pop ou punk et aux synthés vintage, même si la guitare sèche demeure de loin l?instrument préféré du combo. Hélas, Fuck se place très en deçà du groupe de Jason Lytle.

Pas moins cinq titres ne dépassent pas les deux minutes (« Motherfuckeroos », « No longer whistler?s dream date»?) et on a donc trop souvent l?impression d?entendre un brouillon sonore, un ensemble d?idées vagues parmi lesquelles on repère ici où là des choses intéressantes (« Her plastic acupuncture foot » et « Hulk baby », petites perles folk) ou?..pas (« Vegas » et « A conversation », à tomber d?ennui).

« Those are not my bongos » est un disque trop fragmenté et sans réelle tenue. Si Fuck était un jeune groupe, on pourrait parler de potentiel, mais avec six albums déjà derrière soi, on préfèrera définitivement écouter Grandaddy.

• Publication 404 vues7 août 2004
• Tags FuckHomesleep
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