Sommes-nous seuls dans l’univers ? Et les petits hommes verts ils sont de quelle couleur ? La vérité est sans doute ailleurs, et pourquoi pas dans les onze étages que contient la fusée « Wish » d’I Love UFO.   Que la pochette de l’album rappelle insidieusement la bande à Syd Barrett et Roger Waters est tout sauf une coïncidence. […]

Sommes-nous seuls dans l’univers ? Et les petits hommes verts ils sont de quelle couleur ? La vérité est sans doute ailleurs, et pourquoi pas dans les onze étages que contient la fusée « Wish » d’I Love UFO.
 
Que la pochette de l’album rappelle insidieusement la bande à Syd Barrett et Roger Waters est tout sauf une coïncidence. Le trio francilien pousse la référence jusque dans le choix du titre de leur premier opus mais surtout dans les presque 4 minutes d’envolées psychédéliques de Wish, titre éponyme de l’album. Il serait toutefois malhonnête et malvenu de limiter I Love UFO à une vulgaire copie Floydienne. Si les dérives psyché sont effectivement leur tasse de thé, elles se voient la plupart du temps accompagnées de rafales punk, electro et post-rock
 
Issu de la scène electro parisienne, Vicarious Bliss s’est vu confier par Record Makers (label de Sebastien Tellier) la charge de canaliser la fougue du trio jusque là quasi-exclusivement réservée à la scène (plus de 200 concerts en 2 ans). Le furieux Happy Birthday et le dyptique The Night-Part II et III sont les seuls semble-t’il à avoir échappé aux arrangements électro du producteur. Ce sont aussi les titres les plus courts et les moins intéressants du lot.
 
La vérité est ailleurs pour I Love UFO et notamment du côté du punk new-wave de Like In The Movies et Naked Soul. Sur une ligne de basse martiale viennent se poser la voix décharnée de Butch Mc Koy, des escadrons de guitares saturées et une nuée de synthés endiablés. Cold est l’occasion pour le trio de montrer son côté sombre. La basse est toujours aussi puissante mais cette fois-ci la voix de Mc Koy, les guitares et les synthés se sont apaisés et l’on se prend à planer dans des contrées autrefois explorées par Slowdive. Train et Take Me enfoncent le clou grâce à une rythmique étouffante et au chant plaintif de Mc Koy qui n’est pas sans rappeler un certain Ian Curtis.
 
Si les références au passé sont nombreuses (Pink Floyd, Sonic youth, Joy Division, PIL…) I Love UFO regarde indéniablement vers le présent et le futur. Ne manquez pas la rencontre de ces 3 types et d’un des plus prometteurs premiers albums de la scène rock française.

• Publication 358 vues10 décembre 2006
• Tags I Love UFORecord Makers
• Partagez cet article