"> James Leg - Below The Belt - Indiepoprock

Below The Belt


Un album de sorti en chez .

7

Le rock incandescent et indécent d'un de ses plus intègres représentant

James Leg est à l’origine de deux formations qui laisseront une trace indélébile chez les adeptes de sulfureux, de rock qui fit enrager nombre des réac’ de tous bords lors des 60’s: The Immortal County Killers et Black Diamond Heavies. Ces formations datant des années 2000 ont ravivé la flamme originelle sans jamais s’attarder sur les vieilles recettes, agrémentant le tout par une bonne dose d’énergie punk. Tout cela pour dire, ne passez pas à côté de ce monstre qui en terme de vintage et de classe soul renverrait Jack White et Dan Auerbach à leurs seuls combats de coqs par media people interposés.

Après ces deux formations et quelques collaborations au sein de Alive Records, James Leg s’essaie donc à une carrière solo. Armé de son clavier et accompagné d’un orchestre bien fourni, ce fils de prédicateur du Texas livre à l’état brut tout son background musical. On retrouve, de loin, le delta blues, la soul touchante d’une Nina Simone, ou la puissance magnétisante du gospel. Tout cela forme un tout uniforme baigné par une interprétation digne de son héritage génétique. Enflammé tel un enragé au fessier léché par les flammes de l’enfer, le franc tireur d’Alive Records fait raisonner ses cordes vocales avec force et délicatesse. Alors oui, ses cordes vocales semblent se trouver au fond d’un cendrier bien rempli, et la voix si spécifique de notre Reverend James Leg ne laissera clairement pas indifférent, dans le positif comme dans le négatif. Il n’en reste pas moins que s’appuyant sur cet organe à part, le monsieur dégage un groove imparable à travers des compositions variées à souhait.

De fait, A forest vient directement de la discographie des Cure quand le Disappearing qui suit nous fait lui penser à Otis Redding. Nous ne déclinerons pas exhaustivement l’album de cette manière, mais vous y trouverez du Elvis comme du Marvin Gaye parfois même du ZZ Top Belle Époque. Mais décrire « Below The Belt » comme un Kill Bill musical, un amas de poncifs à la gloire de ses idoles, ne saurait rendre justice à toute la personnalité que James Leg insuffle à ce superbe album de pur rock comme on en voudrait toutes les semaines.

S’il ne devait en rester qu’une : Up Above My Head.

Webmaster

Tracklist

  1. Dirty South
  2. Casa De Fuego
  3. Up Above My Head
  4. Drink It Away
  5. October 3rd
  6. Glass Jaw
  7. Can't Stop Thinkin' About It
  8. A Forest
  9. Disappearing
  10. What More

La disco de James Leg

Blood On The Keys7
70%

Blood On The Keys

Below The Belt7
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