"> Jaromil - Jetlag memories - Indiepoprock

Jetlag memories


Un album de sorti en chez .

Lorsque le premier album éponyme des dijonnais s’était vu offrir une diffusion plus large il y a à peine un an, Jaromil faisait tourner ses chansons sur scène depuis un moment, et ils en ont remis une couche dans la foulée, se produisant au passage sur des scènes plus grandes qui leur ont permis de […]

Lorsque le premier album éponyme des dijonnais s’était vu offrir une diffusion plus large il y a à peine un an, Jaromil faisait tourner ses chansons sur scène depuis un moment, et ils en ont remis une couche dans la foulée, se produisant au passage sur des scènes plus grandes qui leur ont permis de progresser avec une constance qui ne s’est jamais démentie. Conséquence, les quatre acolytes ont eu le temps de composer et tester de nouveaux morceaux progressivement et ont eu la bonne idée de les coucher sur disque sans trop attendre.

"Jetlag Memories" a donc le double avantage d’être un album qui évite l’écueil des prises de tête qui, quasi-inévitablement, débouchent sur un ratage et qui bénéficie du bel élan du groupe, épaulé ci et là par un proche (Benjamin Lozninger), ailleurs par une valeur sûre du paysage musical français (Olivier Mellano), ainsi que par un mystérieux Mr Raven, le temps de quelques vocalises, le petit jeu consistant à réussir à l’identifier. Pour se convaincre de la belle santé musicale de Jaromil, une seule écoute d’un titre comme le bien nommé Prove suffit : une unité impeccable, une dynamique limpide et aérienne qui fait mouche. Même constat pour Manchester, sur lequel la voix d’Arnaud fait merveille, parfaitement soutenue par la rythmique et les boucles de guitare.

Le côté direct, concis, pop et évident du disque est d’ailleurs son meilleur atout et révèle l’équilibre entre maturité et spontanéité obtenu par le groupe. Un disque animé par l’esprit et l’urgence de la scène, sans pour autant que la qualité des morceaux en pâtisse. A peine regrettera-t-on une production parfois trop timide : des morceaux tels que Red Nails ou Smooth auraient sans doute mérité un peu plus de relief, mais cet aspect est finalement très secondaire. Jaromil continue de tracer sa route avec aplomb, et la constance finit toujours par être récompensée. C’est bien là l’essentiel.

Rédacteur en chef
  • Publication 512 vues22 mai 2010
  • Tags JaromilSocadisc
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Tracklist

  1. Bedtime
  2. Aristocracy
  3. Trap Catch
  4. Prove
  5. Manchester
  6. Red Nails
  7. Texas
  8. Smooth
  9. Ahahah

La disco de Jaromil