"> Jon Spencer - Spencer Sings The Hits - Indiepoprock

Spencer Sings The Hits


Un album de sorti en chez .

7

La récré d'un fou qui ne prend pas le rock à la légère.

Soyons clair que la personne derrière ses lignes a ses figures de proue et, sur le podium, Nick Cave et Alain Bashung y côtoient notre ami Jon Spencer, le Elvis punk. En dehors de la formulation très marketing, on a affaire à une vraie entité qui suinte de rock’n’roll par tous les pores de sa peau. Pussy Galore, The Jon Spencer Blues Explosion, Boss Hog ou encore Heavy Trash sont autant de groupes majeurs de ce style rock/blues survolté et innovant. Derrière eux, le même fil rouge en la personne de l’artiste qui se lance en solo à 53 ans. Où en est son engagement, parce qu’il s’agit de cela, après ses plus de 30 ans de carrière voué à donner son corps à la seule gloire du rock’n’roll ?

Tout commence par un hurlement primal, c’est bon nous sommes sur les bases connues. Trash Can, nous délivre un riff bien lourd, un rythme soutenu mais saccadé, et cela va habiter l’album. Ce qui ressort également c’est le recours plus direct aux arrangements, comme cette note entêtante de clavier sur Overload. A l’image de l’artwork de l’album, on sent un Jon Spencer plus « comic strip », moins percutant avec un penchant sucré. On sent même parfois l’envie de générer une nappe sonore « informe » pour le seul but de proposer un prétexte à l’interprétation .

C’est par ce biais que l’on traverse un peu rapidement un album qui se veut moins percutant, notamment, que les derniers Jon Spencer Blues Explosion. L’ensemble de la production musicale s’écout d’un bloc, c’est plus efficace, presque plus pop que ce l’on connait de l’homme. « Plastic Fang est certainement de ses productions ce qui se rapproche le plus de « Spencer Sings The Hits ». Bien ou moins bien que le reste, on vous laissera en juger. C’est donc différent, certainement plus abordable et par voie de conséquence, moins addictif qu’un « Orange » par exemple. Il n’en reste pas moins que l’artiste ne perd rien de sa verve ou de sa prestance. Aurait-il pu faire autre chose qu’artiste de rock ? On en doute, tant il semble être une machine programmée pour cela.

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Tracklist

  1. Trash Can
  2. Fake
  3. Overload
  4. Time 2 Be Bad
  5. Ghost
  6. Beetle Boots
  7. Hornet
  8. Wilderness
  9. Love Handle
  10. I Got the Hits
  11. Alien Humidity
  12. Cape

La disco de Jon Spencer