Comme chaque année, l?hiver sonne à nos portes avec son lot de regrets. Nos activités diurnes prennent temporairement fin, le froid bien présent embrasse de plein fouet nos visages engourdis et les sans-abri passent désormais à trois bouteilles par nuit. Installé bien au chaud dans notre petit salon, on se réchauffe corps et c?ur au […]
Comme chaque année, l?hiver sonne à nos portes avec son lot de regrets. Nos activités diurnes prennent temporairement fin, le froid bien présent embrasse de plein fouet nos visages engourdis et les sans-abri passent désormais à trois bouteilles par nuit. Installé bien au chaud dans notre petit salon, on se réchauffe corps et c?ur au son d?un album radiateur.
« Goodnight Nobody » va bientôt évincer votre bouillotte devenant votre compagnon le plus proche en ces temps de disette hivernaux. Sixième réalisation pour la Canadienne au chant lacrymal, accompagnée, cette fois-ci, des trois larrons de Herman Dune. Résultat : une instrumentation forcément plus diversifiée, plus douce qui change du dépouillement acoustique légendaire dont nous a habitué Julie. En ce sens, l?écoute se fait moins brute, peut-être plus facile pour certains, peut-être moins touchante pour d?autres.
Douze titres attachants mélangeant nostalgie, larmes et chagrins avec simplicité. Julie Doiron chante, murmure, susurre des paroles gorgées d?une profonde mélancolie avec un amour quasi-maternel : protecteur et consolant. Snowfalls in November,Last Night,Dirty Feet, autant de titres qui sauront trouver la façon appropriée de vous attendrir comme ce fût le cas bon nombre de fois précédemment avec cette songwriter.
Un album de toute beauté qui attirera à sa protagoniste sans doute un public plus large. C?est (enfin) tout le mal que l?on souhaite à cette chanteuse d?exception qui reste et restera pour moi une grande référence de la chanson folk.
- Publication 361 vues29 novembre 2004
- Tags Julie DoironVicious Circle
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