Alors que l’on s’estimait jusqu’ici chanceux, on constate que même la France a droit à son Nickelback. Mais par bonheur, celui-ci ne vend pas des millions d’albums… Non. Le nôtre se contente de faire de la musique qui passe inaperçue. Le disque que je tiens entre les mains contient quatre titres extraits de l’album « Scientific […]
Alors que l’on s’estimait jusqu’ici chanceux, on constate que même la France a droit à son Nickelback. Mais par bonheur, celui-ci ne vend pas des millions d’albums…
Non. Le nôtre se contente de faire de la musique qui passe inaperçue. Le disque que je tiens entre les mains contient quatre titres extraits de l’album « Scientific Wizard », réalisé grâce à un (douteux) concours. Sur ces quatre titres, deux en français…
A signaler car ces deux titres sont les plus ratés. « Sombre Lueur » et « Le Fil Tendu ». Oui, un Nickelback à la française, définitivement. Des textes qui se veulent intelligents, mais qui au final ne signifient pas grand chose. Et un ensemble digne du meilleur de Sum 41 et Blink 182, soit le pire de la musique rock.
Là où il y a quelque chose à rattraper, c’est sur les deux autres titres, en anglais cette fois-ci. « War » et « Be Afraid ». Bien sûr, il est toujours plus facile de raconter n’importe quoi dans la langue de Shakespeare. Mais surtout, ces deux titres rappellent les meilleures heures du rock américain du début des années 90, lorsque le grunge faisait des ravages (Nirvana, The Smashing Pumpkins, Pearl Jam, Alice In Chains…). Riffs et spliffs donc, sans aucun problèmes…
Mais bien sûr, certains pourraient tout à fait trouver leur compte avec ce disque, malgré le fait que les morceaux choisis ne sont (on l’espère) pas la meilleure séléction pour donner envie d’en entendre plus.
