Avouons-le, une seule pensée vient à l’esprit lorsque l’on entend parler de ce projet : « mais qu’est ce qui peut bien se cacher sous un nom pareil’!? » On s’attend finalement un peu à tout, et c’est donc d’une oreille candide que l’on aborde ce disque. Aucun regret à ce niveau, puisque l’on se trouve à […]

Avouons-le, une seule pensée vient à l’esprit lorsque l’on entend parler de ce projet : « mais qu’est ce qui peut bien se cacher sous un nom pareil’!? »

On s’attend finalement un peu à tout, et c’est donc d’une oreille candide que l’on aborde ce disque. Aucun regret à ce niveau, puisque l’on se trouve à même de se laisser emporter par les ambiances développées par Stef Heeren, maître d’oeuvre du projet. Ni ambiant, ni electronica ici, mais un folk sombre et imposant, où chaque chanson prend le temps nécessaire pour se développer. En d’autres termes, des morceaux plutôt bien pensés, s’avérant prenants à souhait pour peu que l’on joue un minimum le jeu.

Ce qui apparaissait comme un je-ne-sais-quoi de médiéval dans les tonalités de ce disque intriguait pour le moins, et ce d’autant plus que l’homme derrière Kiss the Anus of a Black Cat vient plus du punk que d’autre chose. Il s’avère que ce dernier est fortement inspiré par tout ce qu’il peut y avoir de mystique ou de shamanique dans la musique. Dès lors, le prenant Sighing, seething, soothing fait figure de voyage sonore impressionnant. Trois mouvements distincts pour une petite vingtaine de minutes dans lesquelles on se perd avec délectation. Nos errances prendront fin sur un très beau Almost, silver, clôturant de bien jolie manière cet album.

Premier opus combinant songwriting convaincant et atmosphères hypnotiques, « If the sky falls we shall catch larks » est une excellente surprise venant d’un projet dont on espère bien entendre tôt ou tard de nouvelles productions!

• Publication 566 vues28 février 2006
• Tags Kiss the Anus of a Black Cat(K-RAA-K)³
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