c’est la deuxième fois que Koji Asano recherche dans ses archives personnelles pour ressortir quelques morceaux dont il a le secret. Ainsi, après « The Giant Squid » qui couvrait la période 1997-1998, le voici qui remonte encore un peu plus en arrière pour couvrir la période 1992-1994 et nous présenter ainsi des pièces composées à Londres, […]

c’est la deuxième fois que Koji Asano recherche dans ses archives personnelles pour ressortir quelques morceaux dont il a le secret. Ainsi, après « The Giant Squid » qui couvrait la période 1997-1998, le voici qui remonte encore un peu plus en arrière pour couvrir la période 1992-1994 et nous présenter ainsi des pièces composées à Londres, Tokyo et Saitama.

Une collection qui reprend en fait son travail avant même la sortie de son premier album en 1995, « Soltice » qui deviendra d’ailleurs le nom de son label. Pourtant on retrouve déjà la patte Asano, parfois abrupte et crépitant comme il nous le montre avec ces deux Lettuce ou Corridor, parfois plus ambiant et évolutif, se laissant influencer par les bruits alentours.

Ces compositions traduisent en tout cas une volonté constante d’influencer le son, de le détourner, le triturer, le torturer, qu?il soit électronique ou électro-acoustique. Il joue sur l’improvisation, les accidents de parcours qu?il soit dû à son environnement ou des bugs informatiques, en partant aussi bien d’une guitare, d’un piano ou de craquements étranges venus d’on ne sait quel objet?

Pour cette 38ème sortie, Koji Asano a retravaillé de longues heures sur ses premiers morceaux, choisis avec soin et parfois simplement enregistrés sur bandes, afin leur donner une couleur cohérente avec le reste de son ?uvre. c’est un pari pleinement réussi en attendant, sûrement dans quelques semaines à peine, la suite de ses aventures !

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Chroniqueur

• Publication 358 vues1 novembre 2005
• Tags Koji AsanoSolstice
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