Le japonais Koji Asano a posé un jour ses valises à Barcelone. Celui-ci a crée son label, Solstice, et a commencé à composer. Dès lors, 1995, il n?a plus cessé de créer et aujourd?hui on ne compte pas moins de trente-cinq productions à son compteur dont trois durant le mois de décembre 2003. Après « Wind […]
Le japonais Koji Asano a posé un jour ses valises à Barcelone. Celui-ci a crée son label, Solstice, et a commencé à composer. Dès lors, 1995, il n?a plus cessé de créer et aujourd?hui on ne compte pas moins de trente-cinq productions à son compteur dont trois durant le mois de décembre 2003. Après « Wind Gauge », penchons-nous un peu sur « The Giant Squid ».
Cet album est le premier volet d?une série de pièces courtes (entre 1?30 et 15 minutes?) enregistrées en 1997 et 1998, pour la plupart à Tokyo, et qui n?avait pas, à l?époque, trouvé de place sur les albums en court. Le temps n?était alors pas au bucolisme, le Japonais naviguant entre des déambulations dans un désert dont les nuages de sables nocturnes développes d?étranges atmosphères, des zappings de bruits et crépitements électroniques répétitifs, inventifs et parfois stridents (Irregular Fields) et l?errance d?un piano bien sombre mais qui rassure.
Cette alternance peut déranger ou interloquer, car la cohérence n?est pas forcément de mise, met est-ce bien là le propos ? Another Monsoon I ne devient-il pas extrêmement envoûtant après le quart d?heure de The Giant Squid ? Le piano ne se révèle-t-il pas des plus magiques, respiration salvatrice et enivrante ? Pour certains néanmoins mieux vaudra-t-il faire abstraction de l?ensemble et prendre chaque pièce isolément pour en tirer l?essence.
Moins accessibles que « Wind Gauge », ce dernier album de Koji Asano, rétrospective de pièces enregistrées il y a déjà 5 ou 6 ans, nous laisse espérer encore de belles heures en perspectives sur de prochains albums.
- Publication 428 vues25 mars 2004
- Tags Koji AsanoSolstice
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