"> La Funk Mob - The Bad Seeds (1993-1997) - Indiepoprock

The Bad Seeds (1993-1997)


Un album de sorti en chez .

La Funk Mob, c?est comme Cassius mais en plus jeune. Un Cassius version 1993-1997, au temps où la french touch n?existait pas encore. « The Bad Seeds » ? Pas si sûr, plutôt des ?graines? bien semées et annonciatrices d?un futur qui chante. Voire même plus que ça : des ?graines? déjà bien en terre qui flirtent […]

La Funk Mob, c?est comme Cassius mais en plus jeune. Un Cassius version 1993-1997, au temps où la french touch n?existait pas encore. « The Bad Seeds » ? Pas si sûr, plutôt des ?graines? bien semées et annonciatrices d?un futur qui chante. Voire même plus que ça : des ?graines? déjà bien en terre qui flirtent avec l?excellence.

Philippe Zdar et Hubert Bombass ont déjà passé la trentaine lorsqu?ils se lancent dans le projet La Funk Mob. Une manière de passer aux choses sérieuses après avoir fait leurs armes en tant que producteurs de MC Solaar. 6 avant Cassius, ils se lancent alors dans une sorte d?abstract hip-hop à la française. Il faut dire qu?ils sont signés sur le label Mo?Wax, celui de l?immense DJ Shadow. Pour Zdar et Bombass, La Funk Mob représenterait donc la passerelle musicale entre leur passé de producteurs hip-hop et leur succès mondial estampillé french touch.

« The Bad Seeds » réunit les deux maxis du groupe ainsi que 10 inédits encore jamais gravés sur disque. Et la bonne surprise c?est que le son n?a pas pris une ride. Entre funk, soul et hip-hop, La Funk Mob garde toujours en 2004 cette délicate saveur de petite bombe underground. « The Bad Seed »s est un disque dense et bien rempli, duquel il n?est pas évident au premier abord de détacher un titre parmi les autres. Tout de même, en cherchant bien, on finit par trouver ce qui aurait pu constituer les singles chatoyants de ce groupe resté mal connu : Ravers Suck Our Sound, Motor Bass get Phunked Up ou encore 357 Magnum Force.

Et à côté des grosses machines dancefloor fleurit un tapis de titres souvent plus sombres mais tout aussi décisifs. On pense aux breakbeats DJ-Shadowien de This Is Life ou au downtempo de Love Bendover. Quasiment que du bon donc sur cette compilation qui replonge aux sources de la french touch. A une époque où justement ça ne sonnait pas si français que ça.

Chroniqueur