La présence d’un flûtiste dans un groupe de rock a de quoi intriguer et étonner. Quand, en plus, on s’aperçoit que le chanteur joue également du djembé (en plus de la guitare acoustique), on se dit que lorEleï se démarque de la formation rock traditionnelle. La preuve est faîte grâce aux 5 titres de ce […]

La présence d’un flûtiste dans un groupe de rock a de quoi intriguer et étonner. Quand, en plus, on s’aperçoit que le chanteur joue également du djembé (en plus de la guitare acoustique), on se dit que lorEleï se démarque de la formation rock traditionnelle. La preuve est faîte grâce aux 5 titres de ce EP, où la flûte, omniprésente, donne une coloration ethnique, voir même médiévale, au rock chanté en français de lorEleï. La douceur apportée par la flûte traversière tranche avec, d’une part la voix rocailleuse de Matthias Aléon, et d’autre part avec les guitares électriques agressives et noisy. Ce contraste peut même devenir parfois gênant sur les titres les plus rock comme « Sourires payants » ou « Sans affection ». Par contre, lorsque les chansons de lorEleï deviennent plus pop et nuancées, la flûte renforce la douceur de ces moments d’accalmies. lorEleï prend alors le temps de construire des climats et des ambiance très différentes sur des morceaux plus mélodiques et plus longs (« Réveil proche », « Parano » et « Justin » durent entrent 5 et 8 minutes) qui restent les plus convaincants de ce EP.

• Publication 356 vues11 septembre 2001
• Tags lorEleïAutoproduction
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