Chaque année, le grand public plébiscite une chanteuse de jazz venant bousculer les tops des ventes de disques, habituellement sous-représenté par ce genre? Après Diana Krall devenue depuis la compagne d’Elvis Costello, la suédoise Lisa Ekdhal et le raz-de-marée Norah Jones, voici sans doute la révélation de l’année : Madeleine Peyroux. A mi-chemin entre le […]
Chaque année, le grand public plébiscite une chanteuse de jazz venant bousculer les tops des ventes de disques, habituellement sous-représenté par ce genre? Après Diana Krall devenue depuis la compagne d’Elvis Costello, la suédoise Lisa Ekdhal et le raz-de-marée Norah Jones, voici sans doute la révélation de l’année : Madeleine Peyroux.
A mi-chemin entre le jazz et le blues, on sent pourtant chez elle une forte influence folk et pop. Et pour cause, avec une voix qui n’est pas sans évoquer celle de Nina Simone et plus vraisemblablement celle de Billie Holiday, celle-ci revisite certaines chansons de quelques maîtres du songwriting tels Bob Dylan, Leonard Cohen, Elliott Smith ou le country-man Hank Williams.
Tous passent alors derrière le rideau rouge d’un club sombre qui sent bon la fin de soirée (enfumée). On découvre un univers feutré où guitare, piano et batterie balayée tissent une musique douce pour que la chanteuse puisse s’étendre en toute quiétude. Dans cette ambiance, on ne peut-être que sensible à sa version de J’Ai Deux Amours. Cette native d’Athens, Géorgie, a en effet été élevée entre Brooklyn et Paris’
Avec « Careless Love », Madeleine Peyroux séduit et envoûte en faisant de judicieux choix de chansons entre un répertoire jazz et une musique plus pop(ulaire) pour un album chaleureux et un brin rétro. Une très belle chanteuse en devenir à découvrir pour le plaisir?
- Publication 383 vues2 juin 2005
- Tags Madeleine PeyrouxRounder
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