[Melk]

Les Grenoblois de [Melk]avaient déjà fait parler d?eux à la sortie de leur premier album et on attendait avec impatience la suite de leurs aventures. Ils avaient su accrocher le public avec une éléctro-pop originale et plus d?un morceau tubesque ; on se souvient de The Unseen, morceau d?ouverture, qui mêlait voix caressante, rythme éléctro […]

Les Grenoblois de [Melk]avaient déjà fait parler d?eux à la sortie de leur premier album et on attendait avec impatience la suite de leurs aventures.

Ils avaient su accrocher le public avec une éléctro-pop originale et plus d?un morceau tubesque ; on se souvient de The Unseen, morceau d?ouverture, qui mêlait voix caressante, rythme éléctro lancinant et sample de La jeune fille et la mort?

Voilà donc aujourd?hui Super 8. On y retrouve cette volonté de ne présenter que des morceaux très aboutis. Rien n?est laissé au hasard, chaque instant musical est pris main et maîtrisé, pas un clavier, pas une apparition de guitare qui ne soit réfléchi. La production met d?ailleurs en valeur les petites finesses de la composition.

Contrairement au premier album celui-ci met plus l?accent sur le versant éléctro de leurs influences (parfois un petit côté frenchie avec tous leurs claviers?). On retiendra la pop acidulée de Love is a soap opera, son vocoder et ses sons à la Virgin suicide. On danse aussi sur ce disque avec Loy went to a party. Bravo aussi pour ce retour à la période Atari avec les (excellents) dialogues du Château de Mortevielle (Monologues). C?est bien. Vraiment.

Quoi qu?il advienne [Melk] ose et avance. Ce nouvel album est bon et le prochain sera probablement encore meilleur. Ceux qui ne connaissent pas encore feraient bien de se précipiter.