Mystery Jets

Les anglais de Mystery Jets ne révolutionneront pas le rock indépendant et le rock en général. Ceci étant, ils n’ont jamais prétendu vouloir le faire : pour preuve, cela fait quatre ans qu’ils existent et qu’ils continuent leur traversée musicale dans l’anonymat. Ils nous reviennent avec ce quatrième album intitulé « Serotonin » et à dominante rock bien […]

Ils nous reviennent avec ce quatrième album intitulé « Serotonin » et à dominante rock bien entendu, mais avec cette touche new wave qu’ils affectionnent. Même s’ils n’ont pas connu cette riche période musicale, ces garçons s’avèrent être de dignes représentants de la musique des années 80. Ils ont pour cela choisi de mettre l’accent sur des mélodies claquantes, parfois un peu kitchs, voire niaises à la première écoute. Mais au fil des écoutes du disque on se rend compte de l’énergie que les londoniens mettent dans leur musique et on se prend au jeu à fredonner le refrain, balancer la tête au rythme des couplets et se déhancher de manière généreuse. Car ce « Serotonin » regorge de chansons qui enflammeront les pistes de danse, comme Alice Springs et sa batterie énergique ou Show Me The Light. Il contient aussi des chansons rock au potentiel de singles comme Dreaming of Another World que l’on reprendra en chœur ou Serotonin et sa guitare qui sonne comme le Television de « Marquee Moon ». On peut aussi y trouver des chansons d’amour comme Too Late to Talk sur lesquels on reprendra notre souffle pour mieux bouger sur les guitares très marquées par l’effet chorus et les nappes de claviers sur le reste de l’album.

Les Mystery Jets nous livrent donc une jolie boîte à rythme qui nous permettra de transpirer un peu plus en ce début d’automne.