Norfolk & Western

Devendra par-ci, Devendra par-là. Eh, oh, c?est quoi cet unilatéralisme dans le monde de la folk ? J?aime bien Banhart c?est un chouette gars et un bon songwriter. S?il me le demandait, je me taperais même sa copine. Mais bon, faut s?en remettre maintenant, on va pas nous refaire le coup du messie façon Hawksley […]

Devendra par-ci, Devendra par-là. Eh, oh, c?est quoi cet unilatéralisme dans le monde de la folk ? J?aime bien Banhart c?est un chouette gars et un bon songwriter. S?il me le demandait,
je me taperais même sa copine. Mais bon, faut s?en remettre maintenant, on va pas nous refaire le coup du messie façon Hawksley Workman y a trois, quatre ans ! Surtout que pendant ce temps là?

Pendant ce temps, Norfolk & Western sort son quatrième album « Dusk in Cold Parlours ». Un disque moins sombre que son titre ne le suggère mais non-dénué d?une douce mélancolie. Arborant des ballades indie-pop-folk aux couleurs feutrées, il n?est pas sans rappeler le très bon « At Rush Hour The Cars » de Royal City. On y retrouve ce mélange de tristesse et tendresse folk remarquablement interprété par la voix de Adam Selzer, une voix réconfortante et apaisante qui réchauffe là où il fait parfois mal. Pour ne rien gâcher au tableau, l?apport également vocal de Rachel Blumberg (Decemberists) sucré et touchant. Il lui suffira simplement de deux ou trois mots comme sur « No Else Where He Can Go » ou « Impossible » pour faire fondre nos petits c?urs. Prenez le temps d?écouter « Terrified », je suis sûr que vous en redemanderez.

« Dusk in Cold Parlours » n?est pas le genre de CD que vous verrez mit en avant par les différents médias de la presse musicale. Mais malgré cela, il arrive parfois de se dire que Norfolk & Western c?est quand même vachement beau et que s?il le fallait, on abandonnerait tout pour eux.