"> Oasis - Don't Believe The Truth - Indiepoprock

Don’t Believe The Truth


Un album de sorti en chez .

Qui se soucie encore de savoir ce que peuvent produire les frères Gallagher ? A priori, personne. Pourtant, ce serait une erreur de croire qu’Oasis, qui a de toute évidence perdu la verve de ses débuts, est mort et enterré. Le dernier album, « Heathen Chemistry », avait quelque peu rétabli la donne, avec des hymnes comme […]

Qui se soucie encore de savoir ce que peuvent produire les frères Gallagher ? A priori, personne. Pourtant, ce serait une erreur de croire qu’Oasis, qui a de toute évidence perdu la verve de ses débuts, est mort et enterré. Le dernier album, « Heathen Chemistry », avait quelque peu rétabli la donne, avec des hymnes comme au bon vieux temps (Stop Crying Your Heart Out en tête). Malheureusement, l’envie n’y était vraisemblablement plus, et le disque bénéficia d’un traitement moyen, bâclé par le groupe, qui avait décidé de le produire. Aujourd’hui, « Don’t Believe The Truth », sixième album de la fratrie mancunienne, arrive dans les bacs, précédé du single Lyla.

Ce dernier n’est pas leur meilleur single, mais reste un magnifique tube pop, efficace comme pas deux en live. Quant à l’album dans son intégralité, soit 11 chansons, le bilan est plus que mitigé. Zak Starkey est arrivé en lieu et place d’Alan White. Et tant mieux. Sur le plan de la batterie, le groupe gagne en intensité et cogne plus fort que jamais l’auditeur. Mais les morceaux ne suivent pas tous. Ainsi, on se demande ce que viennent faire en face A des titres comme A Bell Will Ring (Gem Archer) ou Guess God Thinks I’m Abel (Liam Gallagher). Tout le groupe compose, et Noel Gallagher n’a plus le monopole du génie. Mais le fait est qu’à une autre époque, pas si lointaine, ces titres, aussi efficaces soient-ils (surtout celui de Liam), auraient tous deux figurés en face B. Et que penser de ce Mucky Fingers, à vomir ? Une désagréable impression de remplissage se fait sentir, vite comblée par ces deux merveilles que sont The Meaning Of Soul (du pub rock composé par Liam, moins de deux minutes au compteur), et surtout The Importance Of Being Idle, la composition la plus audacieuse de Noel et prochain single.

Le meilleur titre de ce sixième album est sans nul doute Let There Be Love. Les deux frangins sont réunis sur un même morceau, formidable ballade romantique, venue clore un album en demi-teinte, pas vraiment convaincant s’il s’agit du grand retour des terribles frères Gallagher, mais relativement plaisant, voir franchement admirable, si l’on opère une certaine selection à l’entrée.

Chroniqueur
  • Publication 519 vues4 juillet 2005
  • Tags OasisSony Music
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Tracklist

  1. Don't fall asleep