Ölvis est le projet d’un homme, Örlygur Thor Orlygsson, parfois aidé de ses amis, et dont le premier album voit le jour sur le label britannique Resonant. En plus des albums d’un autre islandais, Stafrænn Hàkon (dont un des disques est chroniqué ici), nous devons également à Resonant des disques tels que le « Looking For […]
Ölvis est le projet d’un homme, Örlygur Thor Orlygsson, parfois aidé de ses amis, et dont le premier album voit le jour sur le label britannique Resonant. En plus des albums d’un autre islandais, Stafrænn Hàkon (dont un des disques est chroniqué ici), nous devons également à Resonant des disques tels que le « Looking For Things / Searching For Things » de Tarentel, ce qui n’est tout de même pas rien.
En tous cas, voila un disque bien agréable à écouter : posé, mélodique et enchanteur, ce premier album passe comme une lettre à la poste! Entre dream-pop façon Ride et ambiant, on se laisse porter par une guitare acoustique subtilement ornée par une voix lointaine, ou par un piano, étonnamment rejoint par un farfisa improbable (« Say »‘) mais bien à sa place.
Les ballades d’Ölvis savent donc à mon sens s’orner d’une instrumentation riche sans pour autant être surchargées. Accordéon et claviers en tous genres donnent à ces onze titres une saveur particulière qui fait de ce disque un petit voyage en soi… Un son particulier se dégage du tout, ou cohabitent folk vaporeux (« Go Very Far ») et electronica ambiant (« Waterfall ») dans une harmonie sonore parfaite.
Un bien joli disque, donc, et ou aucun morceau ne se détache particulièrement des autres. Si ce n’est pas le disque du siècle, ni même celui de l’année, ce disque est tout de même constant autant au niveau de la qualité des morceaux eux-mêmes qu’au niveau de son identité sonore. Et c’est là quelque chose de bien appréciable.