Trois ans après « Turtle Tales From Overseas », Pamela Hute confirme. Tout d’abord, son exigence, en reportant à plusieurs reprises la sortie de ce deuxième album, est payante et la touche de John Agnello (Sonic Youth) est perceptible dans la production. Ensuite, sa power-pop aux relents grunge ne s’essouffle pas, au contraire, les mélodies gagnent en […]

Trois ans après « Turtle Tales From Overseas », Pamela Hute confirme. Tout d’abord, son exigence, en reportant à plusieurs reprises la sortie de ce deuxième album, est payante et la touche de John Agnello (Sonic Youth) est perceptible dans la production.
Ensuite, sa power-pop aux relents grunge ne s’essouffle pas, au contraire, les mélodies gagnent en puissance (Mastodon, Game Plan, Just Like This). Enfin, la guitare arrose toujours généreusement nos conduits auditifs comme sur Vectorial Boy et sans jamais les irriter. Si Radio était sorti vingt ans plus tôt, Justine Frischmann (Elastica) aurait eu une sacré concurrence et Damon Albarn se serait trouvé devant un choix cornélien.

Pamela Hute n’est pas la digne héritière de Kim Deal, PJ Harvey ou encore Kim Gordon. Elle ne les copie pas, ne les imite pas, Pamela Hute les égale par son originalité et la qualité de ses compositions.

Nul doute que son charisme la propulsera un jour sur le devant de la scène indie et il ne serait pas étonnant qu’elle perce outre-Atlantique. Toujours coiffée de ses lunettes, la Parisienne et ses musiciens persistent et signent là où d’autres ont échoué.

• Publication 843 vues15 mai 2013
• Tags Pamela HuteTôt ou Tard
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