Après la dissolution du groupe Chewy, Gregory Wicky en est à son deuxième essai avec son projet solo Pendleton, projet baptisé en 2000 avec un album loué dans de nombreuses colonnes, « Grounded for a year ». Depuis qu’il ?uvre seul, l’américano-lausannois s’oriente sensiblement vers un songwriting brut et touchant. « J?ai essayé de fonctionner un peu […]

Après la dissolution du groupe Chewy, Gregory Wicky en est à son deuxième essai avec son projet solo Pendleton, projet baptisé en 2000 avec un album loué dans de nombreuses colonnes, « Grounded for a year ». Depuis qu’il ?uvre seul, l’américano-lausannois s’oriente sensiblement vers un songwriting brut et touchant.

« J?ai essayé de fonctionner un peu à la manière d’un Neil Young », prétend Gregory Wicky. Il est vrai qu’on retrouve sur « No Dragons on These Streets » un artiste capable d’alterner entre folk et rock, tout en respectant une simple directive qui a déjà fait ses preuves : la mélodie d’abord. Et c?est en ce sens que l’on ressent l’empreinte du loner.

Les dix titres qui composent ce disque sont soit de tendres ballades folk chargées d’émotion (dont la plume réveille de douloureux souvenirs : « All the dust in world could not cover the sparks we made ») soit d’excitants instants de rock dont le zénith se trouve dans un cercle oublieux. Cet Oblivious Circle dégage une énergie qui n’est pas s’en rappeler un groupe de Britpop des années 90 : Blur.

La voix de Gregory Wicky a quelque chose d’inaltéré, de presque pur qui rend chaque syllabe intelligible et berçante. Pas de dragon dans ces rues mais un artiste un peu bohème qui les arpente avec une démarche entre élégance et nonchalance.

• Publication 529 vues8 octobre 2005
• Tags PendletonGentlemen Music
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