"> (Please) Don't Blame Mexico - Michel Foucault EP - Indiepoprock

Michel Foucault EP


Un album de sorti en chez .

Après une poignée de concerts, (Please) Don’t Blame Mexico commençait déjà à monter dans notre estime, mais c’est à la suite de l’écoute du rebondissant Bribing Lonesome Drivers que ce EP s’est définitivement imposé dans notre discothèque. Et à l’évidence, on ne peut que se réjouir du choix que le groupe a effectué en s’orientant vers de […]

Après une poignée de concerts, (Please) Don’t Blame Mexico commençait déjà à monter dans notre estime, mais c’est à la suite de l’écoute du rebondissant Bribing Lonesome Drivers que ce EP s’est définitivement imposé dans notre discothèque. Et à l’évidence, on ne peut que se réjouir du choix que le groupe a effectué en s’orientant vers de la pop (véranda), à contre courant du rock (garage) omniprésent jusqu’à l’écoeurement sur la scène parisienne.
 
Les quatre titres de "Michel Foucault EP" distillent une ambiance particulièrement catchy et efficace, et démontrent une certaine sophistication dans la composition. Et si les claviers de Maxime Chamoux semblent être la pièce maîtresse de la musique de (Please) Don’t Blame Mexico, le groupe sait avancer avec suffisamment d’efficacité et de cohérence pour que l’on se mette rapidement à hocher de la tête en écoutant l’ensemble de ces titres. On retiendra donc le superbe Bribing Lonesome Drivers, déjà cité, qui évoque parfois In Between Days, mais dont certains détails suffisent à rendre le morceau particulièrement accrocheur, comme son entêtante phrase de piano, sa rythmique appuyée, et sa guitare acoustique nerveuse. Puis il serait dommage de passer à côté de Michel Foucault (Saved My Life), alternant calme et euphorie, et dont la richesse d’arrangements laisse rêveur pour un groupe autoproduit. Enfin, c’est seulement après plusieurs écoutes de A Weekend At The Black Sea et Your Haters Society que l’on finit par percevoir tous les changements des compositions et l’abondance d’instruments (glockenspiel, cuivres, …).
 
Ce second EP confirme donc le talent de Maxime Chamoux. Pour autant l’ensemble reste encore un peu court, et on espère apprécier d’autres morceaux lors de futurs concerts. Et si (Please) Don’t Blame Mexico continue dans cette voie en entretenant un certain grain de folie, on est prêt à prendre date pour la suite des événements.

Chroniqueur