"> Queens Of The Stone Age - R - Indiepoprock

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Un album de sorti en chez .

Vous trouverez cet album le plus souvent dans le rayon « hard rock » ou « métal » de vos disquaires préférés. Ceci est sans aucun doute dû au fait que Joshua Homme, le guitariste-chanteur de Queens Of The Stone Age, était auparavant le leader du groupe Kyuss. Mais oublions les étiquettes trop réductrices, le deuxième album de Queens […]

Vous trouverez cet album le plus souvent dans le rayon « hard rock » ou « métal » de vos disquaires préférés. Ceci est sans aucun doute dû au fait que Joshua Homme, le guitariste-chanteur de Queens Of The Stone Age, était auparavant le leader du groupe Kyuss. Mais oublions les étiquettes trop réductrices, le deuxième album de Queens Of The Stone Age est avant tout un album de guitares au sens très large du terme. Ici, aucune ombre de rythmes électroniques ou de samples, seuls des instruments traditionnels ont été utilisés. Sans artifices, QOTSA nous offre un panel de ce qui se fait de mieux dans le rock. Ca démarre très fort avec un premier titre endiablé Feel Good Of Hit Summer (avec Rob Halford au choeur) et son slogan martelé : « Nicotine, valium, vicadan, marijuana, extasy and alcohol ». Tout un programme ! QOTSA devient ensuite plus pop avec le single très accrocheur The Lost Art Of Keeping Secret qui retient immédiatement l’attention et s’incruste dans notre esprit pour ne plus en sortir. On retrouve aussi cette tendance plus pop sur Auto-pilot, avec un superbe passage acoustique. Mais le groupe se montre aussi à l’aise sur des titres plus ambitieux, comme le prouve Better Living Through Chemistry et ses longues plages instrumentales parfois psychés. QOTSA sait varier les ambiances et chaque titre est une réussite, que ce soit sur Tension Head et sa coloration néo-métal à tendance Deftones, le furieux Quick To The Pointless et ses choeurs féminins, ou le grungy In The Fade, avec Mark Lanegan (Screaming Trees) au chant. Enfin, je m’en voudrais d’oublier de mentionner I Think I Lost My Headache, le titre final qui approche les neuf minutes, où les guitares rythmiques sabbathiennes laissent petit à petit place à des cuivres complètement déjantés. Certains n’hésitent pas à comparer la force de cet album à « Nevermind » de Nirvana. L’avenir le dira, mais régalez-vous dès maintenant avec ce disque qui se bonifie à chaque écoute.

Chroniqueur

Tracklist

  1. Obscenery
  2. Paper Machete
  3. Negative Space
  4. Time & Place
  5. Made to Parade
  6. Carnavoyeur
  7. What The Peephole Say
  8. Sicily
  9. Emotion Sickness
  10. Straight Jacket Fitting