Il arrive parfois que les carrières solos de musiciens – par ailleurs reconnus – s?avèrent désastreuses. C?est hélas le cas pour Rachel Goswell, ex-égérie de Slowdive, adeptes du « shoe gazing » des 90?s, et membre actuel de Mojave 3. L?Anglaise vient de publier son premier album solo, assez différent de ce qu?elle a pu […]

Il arrive parfois que les carrières solos de musiciens – par ailleurs reconnus – s?avèrent désastreuses. C?est hélas le cas pour Rachel Goswell, ex-égérie de Slowdive, adeptes du « shoe gazing » des 90?s, et membre actuel de Mojave 3. L?Anglaise vient de publier son premier album solo, assez différent de ce qu?elle a pu faire jusqu?à maintenant, à savoir un recueil de douze titres folk mâtinés de pop.

Mais bien loin d?évoquer les compositions tristement magnifiques d?un Tom McRae, Rachel Goswell rappelle plutôt la mollesse de Dido, les tubes en moins. Pourtant, armée d?une jolie voix et d?arrangements plutôt subtils signés Joe Light (autre Mojave 3) et David Naughton, Rachel Goswell avait tout pour faire un bon disque.

Au final, tous les titres se ressemblent plus ou moins, soupe composée d?accords et arpèges basiques ennuyeux. Quelques titres émergent ici où là (« Coastline », « Save yourself », « Thru the dawn »), parfois agrémentés d?une guitare électrique qui réveille vaguement l?auditeur, malheureusement pas pour très longtemps. « Waves are universal » n?est pas désagréable à écouter, simplement il entre dans une oreille et ressort vite par l?autre. Dommage. Une prochaine fois peut-être ?

• Publication 668 vues17 juillet 2004
• Tags Rachel Goswell4AD
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