"> Smog - A river ain't too much to love - Indiepoprock

A river ain’t too much to love


Un album de sorti en chez .

Chansons intimistes et acoustiques, instrumentation soignée, finger picking et attitude laid-back? Ce douxième album de Smog renoue avec la plus pure tradition du songwriting folk et dévoile les états d’âme de son énigmatique leader, Bill Callahan. Pour « A river ain’t too much to love », Callahan a changé sa méthode de travail : l’ensemble […]

Chansons intimistes et acoustiques, instrumentation soignée, finger picking et attitude laid-back? Ce douxième album de Smog renoue avec la plus pure tradition du songwriting folk et dévoile les états d’âme de son énigmatique leader, Bill Callahan.

Pour « A river ain’t too much to love », Callahan a changé sa méthode de travail : l’ensemble des textes et des mélodies a été écrit avant d’entrer en studio, alors qu’auparavant, il composait au dernier moment, selon l’inspiration. Le disque a été enregistré dans le mythique studio Pedernales, à Spicewood au Texas, dans lequel Willie Nilson a réalisé plusieurs albums : on en oublierait presque que Smog a été considéré à ses débuts comme un fer de lance du low-fi. Afin de mieux signifier ce nouveau départ, les parenthèses qui entouraient le nom de Smog depuis « Rain on Lens » ont été abandonnées. Oiseau du sud resté au nord trop longtemps, Callahan devient phoenix et s’échappe vers les grands espaces, nous racontant ses histoires de rivières et de vallées, de pins où le soleil ne brille jamais et où l’on tremble quand souffle le vent du nord, hanté par le souvenir d’Huddie Ledbetter.

La magie opère dès les premières notes de guitare hispanisante de Palimpsest, soulignées par le souffle léger d’un harmonica. Sur les autres titres, la présence des musiciens se fait toujours discrète, on devine à peine la batterie de Jim White ou le piano de Joanna Newson. La voix grave et profonde de Bill Callahan rappelle toujours autant celle d’un Leonard Cohen ou d’un Lou Reed. En véritable bluesman, il harangue les foules, jure d’un « fuck all y?all », avant de prendre sa guitare pour chanter d’une douceur mélancolique son amour déçu. Seul petit regret, le phrasé traînant cache parfois un peu trop la musicalité réelle des textes poétiques de Callahan, là où les rythmes d’un Bob Dylan l’auraient au contraire accentuée.

Chroniqueur
  • Publication 485 vues1 août 2005
  • Tags SmogDomino
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Tracklist

  1. Palimpsest
  2. Say Valley Maker
  3. The Well
  4. Rock Bottom Riser
  5. I Feel Like The Mother Of The World
  6. In The Pines
  7. Drinking At The Dam
  8. Running The Loping
  9. I'm New Here
  10. Let Me See The Colts