A la sortie de son premier opus, « Love is Here », Starsailor était considéré en Angleterre comme le meilleur nouveau groupe pop. Les Anglais étaient d’ailleurs partis en tournée avec Coldplay aux Etats-Unis. Après ces débuts prometteurs, Starsailor avait signé en 2003 un deuxième album, « Silence is Easy », qui n’avait pas rencontré […]

A la sortie de son premier opus, « Love is Here », Starsailor était considéré en Angleterre comme le meilleur nouveau groupe pop. Les Anglais étaient d’ailleurs partis en tournée avec Coldplay aux Etats-Unis. Après ces débuts prometteurs, Starsailor avait signé en 2003 un deuxième album, « Silence is Easy », qui n’avait pas rencontré le même succès que son prédécesseur. Seul, le remixe du single Four to the Floor avait connu son heure de gloire en discothèque.

c’est donc sur une pente légèrement glissante que s’engage le groupe en sortant ce troisième album, « On the Outside ». A cette occasion, James Walsh et ses compères ont enrôlé le producteur Rob Schnapf (Beck, The Vines, Elliott Smith) qui leur a mitonné un son très riche. Malheureusement, un bel habillage sonore ne parvient pas à cacher un certain manque d’originalité de la part de Starsailor. Le groupe sait jouer parfaitement mais il semble vraiment stagner depuis son premier album.

Malgré des titres pop intéressants (In the Crossfire, Way Back Home ou Jeremiah), les mélodies de voix de James Walsh ont tendance à plomber la dynamique du groupe. « On the Outside » n’est donc pas un chef d’?uvre. Pire encore, il relègue Starsailor au rang de simple groupe pop anglais dont on attend plus grand chose. Lassitude est mère d’indifférence?

• Publication 368 vues24 novembre 2005
• Tags StarsailorEMI
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