Ça frétille pas mal chez les Allemands de City Centre Offices, ces temps-ci. Après l’excellent « Explains Freedom » de Porn Sword Tobacco, voici Static, toujours dans un registre électro. Static est l’un des projets musicaux de Hanno Leichtmann. Entre productions et collaborations diverses, le bonhomme trouve encore le temps de nous pondre un petit CD. Le […]
Ça frétille pas mal chez les Allemands de City Centre Offices, ces temps-ci. Après l’excellent « Explains Freedom » de Porn Sword Tobacco, voici Static, toujours dans un registre électro. Static est l’un des projets musicaux de Hanno Leichtmann. Entre productions et collaborations diverses, le bonhomme trouve encore le temps de nous pondre un petit CD.
Le problème de Herr Hanno, c’est que sa musique est un peu trop gentille. Sans être déplaisante, elle manque par moments cruellement de mordant. Dès le premier morceau, Return of she, on a ce sentiment mitigé que l’on va traîner comme un boulet tout au long de « Re : Talking About Memories ». Et l’apparition de Ronald Lippok (Tarwater, To Rococo Rot) n’y changera rien.
Never never, grâce à un chant très « tinderstickien » se porte un peu au dessus de ses compagnons. Shift, smash, surge, swell et Sync & sake plombent pour leur part assez bien l’ambiance. Des titres plus expérimentaux pas vraiment à leur affaire, il faut l’admettre.
Si il n’y avait pas ce dernier titre magnifique, The moon had a crack, qui sauve l’album, l’amende aurait put être plus salée pour Static. Un disque inoffensif à l’authenticité cependant trop rare.
- Publication 348 vues6 janvier 2006
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