Stornoway

Voilà le genre de petit bijou pop qui vous donne envie d’aimer votre prochain, votre boulangère qui ne vous décroche jamais un sourire, votre patron qui ne vous a pas augmenté depuis belle lurette et même le chien du voisin qui aboie toute la journée. Bon ok pour le chien du voisin c’est négociable. Le premier album de Stornoway est une belle surprise en provenance d’Oxford, un bel ouvrage de pop-folk guillerette aux faux air de fanfare avec ses cuivres et ses chœurs entêtants.

A l’image de leur tube Zorbing, les 11 titres de leur premier album sont une belle bouffée d’air frais qui vous prend par la main et vous entraîne pour une tournée des pubs dans un petit village nommé Stornoway, au fin fond des îles Hébrides (au large de l’Ecosse). Les mélodies en ligne claires, tantôt pop, tantôt folk, sont une aubaine pour la voix harmonieuse de Brian Briggs, la plupart du temps secondée par chœurs, cuivres, banjo et cordes. On pense bien sûr à toute la clique pop-folk qui sévit actuellement Outre-Manche (Noah and The Whale, Mumford and Sons, Johnny Flynn) pour notre plus grand plaisir.

Moins cher qu’un billet aller-retour pour les confins de l’Ecosse, « Beachcomber’s Windowsill » est un appel du pied, une formidable ode au voyage qui donne envie de partir, sac à dos et guitare en bandoulière, tâter de l’hospitalité celte.